Au vu des interventions sur le sujet des mutations de septembre, voici l'envoie d'un débat qui plait (surtout autour de la capitale).

En région, cet avenir semble être une solution avec la mise en place des OMS et la décharge des communes sur les communautés urbaines et communautés d'agglomérations.

Le Masque de Fer est un bon exemple d'un regroupement et d'une évolution positive, qu'en pensez vous? (pas de Lyon mais des regroupements).

C'est pas avec ça qu'on arrivera aux 1000 CLUBS.

il n'y a pas eu de regroupement pour le masque de fer,juste la creation d'annexes sur des zones à potentiel

la seule solution pour maintenir un club aujourd'hui est le regroupement de clubs ou bien la constitutions de clubs satellites.

oui +1 pour les regroupements et cela est même évident car
cela va dans le sens de la nouvelle politique nationale territoriale à condition que la compétence "sport" soit stipulée pour l 'octroi d 'éventuelles subventions

les clubs satellites existeront aussi .

J'avais écrit un article dans ce(s) sens - regroupement et clubs satellites - dans Escrime Passion n°2, donc il y a environ 3 ans.
(on peut encore le trouver ici).

Dans les petites villes de provinces , le regroupement de clubs est difficile a envisager pour cause entre autre d' éloignement géographique.

Les satellites dans des commune rurales a proximité d' une petite ville, pourquoi pas !

Par ailleurs, le rétablissement de la double appartenance est pour moi une bonne chose pour les clubs formateurs.

laruelle22: j'ai du mal à comrendre comment la double licence est une bonne chose. Merci de nous donner tes arguments.
Pour moi c'est plutôt une décison faux c.. qui permettra encore un peu plus à certains clubs de recruter encore plus facilement.
Je sais bien que c'est dans l'ère du temps et que cela paraît irrémédiable mais il n'ont pas besoin de la double licence pour arriver à leur fin.

Citation :

Je suis d' accord la dessus , et de ce fait elle ne leur sert pas a grand chose.


La double licence peut permettre a un tireur de défendre les couleurs de son club formateur en individuel tout en tirant par équipes pour une écurie plus grosse .

Sans la double licence, le gros club récupérera presqu' inévitablement le jeune parti suivre ses études dans une ville importante.

Certes, sur les grosses agglomérations le problème se pose différemment, mais chacun prêche pour sa paroisse.

Laruelle 22
D'accord avec vous pour le fait que la première année il tirera tjrs en indiv pour son club et pour un autre par équipes mais ....la deuxième année resistera t il encore aux sirènes quelquefois hurlantes de l'autre club. Personnellement je n'y crois pas mais bien sur je peux me tromper ou un cas particulier me sera rétorqué et certains en feront une généralité.

ce n'est qu'une question de jalousie !

Ou d'éthique sportive ou une réflexion de vieux c.. de ma part bien sur

Dans tout les clubs, il y a une érosion importante du nombre de tireurs assidus à partir des catégories minimes-cadets.
Il me semble qu'il n'y a pas de honte pour un club à informer ses tireurs qu'à partir d'un certain niveau il ne peut pas leur garantir une opposition leur permettant une progression. Sur notre ligue, pour palier cela, des regroupements de tireurs sont mis en place mais le gros club ne joue pas le jeu de peur de "l'espionnage" de la part des MA assurant ces entrainements.
Pourquoi ne pas penser qu'il serait possible que la formation soit assurée par des clubs locaux, proches du domicile car quand les enfants sont jeunes c'est plus faciles pour les parents et que pour les tireurs qui le souhaitent à partir de cadet ils continuent dans un autre club tout en gardant à l'esprit de tous que la formation de base a été assurée par un autre.
Un peu de respect entre êtres humains peu permettre de garder ces racines et dans être fier même si l'on doit parfoi s'en éloigner pour grandir.
Il est parfois déplorable de voir certains qui se disent éducateur dénigrer le travail des autres en mettant en valeur leur résultat.
La seuls choses qu'ils oublient de préciser c'est la casse opérée en route et d'ou vienne leur champion.
N'oublions pas que les première années sont primordiales pour retenir un enfant dans la pratique d'une activité sportive.
Vu le nombre de choix proposé et que la mode est de moins en moins à la persévérance, les jeunes ont de plus en plus tendance à papillonner d'un sport à l'autre.
Bien heureux celui qui arrive à les conserver.

D'accord avec vous Pelot mais ce n'est pas le sujet :regroupement de clubs

Le regroupement de club n'est valable que là où il est géographiquement possible...

Exemple en Picardie :

- A Beauvais, il y a deux clubs, soit un de trop pour une ville de cette taille. La logique voudrait que les deux clubs fusionnent, sauf qu'il y a trop de ressentiment entre les deux et que la mairie n'osera pas attaquer frontalement le grand club omnisport de la ville...

- Dans l'Aisne, il y a plein de petits clubs (La Fère, Chauny, Vervins...) qui ne seraient pas viables s'ils vivaient indépendamment les uns des autres. C'est le seul moyen de développer l'escrime dans des communes rurales de quelques milliers d'habitants

- Dans la Somme, il y a deux clubs distants de 50 bornes : c'est un peu trop pour développer une structure commune, d'autant que les deux villes sont suffisamment grandes pour pouvoir espérer développer sur place un club viable.


Bref, le regroupement de clubs, pourquoi pas, mais c'est vraiment du cas par cas, y a bcp de considérations à prendre en compte avant d'en arriver là

Mezrci Fred d' avoir soulevé le problème géographique que l' on a hélas trop tendance a oublier en haut lieu.