Mais il peut certainement rapporter beaucoup.
J’ai bien regardé sur le forum si je voyais un sujet sur le point que je souhaite évoquer avec vous, mais il n’y en a pas.
Sur les bons conseils d’un ami très cher sur Escrime Info, j’ai regardé les épreuves des JO de Vancouver.
Passionné de sport, comme beaucoup d’entres nous, j’estime qu’il n’y a pas de mal à entendre la Marseillaise résonner dans les vallées de la Colombie britannique.
J’ai découvert les mines réjouies de nos médaillés, Lamy-Chapuis et Jay bien sûr, mais aussi et surtout Marie Dorin et Tony Ramoin.
Ces deux jeunes n’ont pas remporté l’or olympique comme leurs camarades du biathlon et du combiné nordique.
Non, ils ont gagné le bronze. Mais leur sourire éclatant aurait pu faire largement penser le contraire.
Avec ce sourire plein de fraîcheur, ils m’ont transmis leur passion pour leur sport, leur joie, leur fierté de porter le survêtement de l’équipe de France.
Je n’ai alors pu m’empêcher de penser aux JO de Pékin et plus précisément à la mine déconfite de Fabrice Jeannet sur le podium, alors que pendait à sou cou une magnifique médaille d’argent.
Je fais le parallèle car depuis cet épisode, je ne compte plus les personnes qui m’ont demandé pourquoi « il (comprenez Fabrice) faisait la gueule comme ça ? ».
En défenseur de mon sport et de ses représentants, je dis parce qu’il était déçu de ne pas avoir l’or. Et là on me répond : « quand on a la chance de gagner une médaille olympique, on sourit au moins. »
Et cette réflexion en amène une autre : combien peut rapporter un « sourire olympique » ? En image pour le sport pratiqué ? En retombées médiatiques ? En sponsoring ?
Le débat est ouvert…

Citation :


Bonne question ! Et si je la tourne un peu différemment : les télés auraient elles plus diffusées les images de Fabrice Jeannet sur son podium s'il avait souri ?


Je crois que oui...


ptet même qu'on aurait atteint les 100 000 licenciés s'il avait souri

Quelqu'un sait-il comment changer la mention "Escrime loisirs, détente" et mettre ce sujet dans la bonne rubrique ? Merci.



Moi je sais... Sujet transféré dans "médias - communication"
Le modérateur

Ouais, dans le même ordre d'idée : et si les escrimeuses tiraient en maillot de bain, est-ce que l'escrime ne serait pas mieux diffusé à la télé avec une bonne audience ?

Citation :

Oui, les modérateurs, s'il vous plaît : transfert des questions à la con dans la rubrique vestiaire.

Je cite:


"Oui, les modérateurs, s'il vous plaît : transfert des questions à la con dans la rubrique vestiaire"

Waouh...

Et en plus des sourires sur le podium, si on pouvait avoir du respect même sur les forums, je commence à être dépitée de voir ce genre de commentaires, soit on répond en faisant avancer le débat, soit on s'abstient...

Citation :
Débat, vous avez vu un débat, vous ?
Bon : alors si Jeannet avait des chaussettes vertes, est-ce que l'audience aurait été meilleur.

(On peut le faire avec le slip si nécessaire ou plein d'autre chose pour faire avancer le débat).

Ayez pitié de lui Nenette, il ne peut pas s'en empêcher !
Et revenons au débat...
Fred, la question peut effectivement se poser.
Prenez l'exemple de Nicolas Lopez. On ne peut pas dire qu'il était très souriant sur le podium. Mais pendant les interviews, il ne cachait plus sa joie d'avoir une médaille d'argent. Globalement, il a été plus médiatisé que Fabrice Jeannet. Et je ne parle là que des individualités. Parce que par équipes, avec le mauvais sort fait à Jean-Michel Lucenay, ce fut encore pire pour l'équipe d'épée.
En ce qui concerne les 100.000 licenciés, je ne suis pas sûr...

Citation :

A condition bien sur que le maillot soit aux normes FIE et résiste a 800 newton

GROSSE DOULEUR DE MON COTE, JE VIENS D'APPRENDRE QUE LE MAILLOT A VISIERE ETAIT MAINTENANT INTERDIT!!!!

Ulrich Robeiri esquissant (même en faisant la gueule... mais ça serait surprenant) quelques pas de salsa devant les caméras (de France4) * aux Championnats du Monde, ça fera un tabac !


* Je m'abstiens de préciser à l'occasion de quelle belle victoire : j'voudrais surtout pas lui porter la schcoumoune !

cher flo,

on dit scoumoune ou encore mza'ra!!!
donc, pas de "h"...

en plus peut-on vraiment vouloir porter "la scoumoune" à ulrich car,

soit c'est un groupe de rap métal belge "Rs&lascoumoune" a voir sur myspace...

ou pire,un film de 1972,réalisé par J Giovanni avec JP Belmondo...

dans l'un ou l'autre cas,je ne souhaite pas cela à mon pire ennemi et encore moins à ulrich

le professeur Rollin

Citation :

Pas de scumoune... pas de "h"... pas de "h"... pas de sourire....

Merci le modérateur pour le re-routage du sujet.
Flo, est-il vrai qu'Ulrich est amateur de salsa ?
Ce peut-être un bon sujet pour nos amis de la télé, dans le cadre des mondiaux de Paris.
Mais pour revenir au sujet initial, pensez-vous que d'avoir des escrimeurs plus souriants sur les podiums et lors des interviews est un atout pour mettre en avant notre discipline ? Pour intéresser des partenaires ?
Le fait que Laura Flessel soit l'une des rares à être suivie en permanence par les médias n'est-il pas lié à sa personnalité, toujours souriante ?

Je ne suis pas sûr que beaucoup d'intervenants sur ce site connaisse les contraintes du haut niveau. N'oubliez peut-être pas qu'un athlète pratique avant toute chose pour lui.
Ensuite, ceux qui font la compétition de leur vie et probablement leur meilleure performance ne peuvent qu'être heureux d'une médaille de bronze. Fabrice en l'occurence était là pour l'or et rien d'auutre alors arrêtons de lui demander un sourire juste pour notre plaisir.

C_loiseau, le sourire n'était pas pour mon petit plaisir personnel car je l'avais déjà pris en regardant cette admirable finale.
Non, ma réflexion est plus globale et ne s'arrête pas à la seule personne de Fabrice Jeannet.
Les contraintes du haut niveau impliquent, entre autre, un vrai dialogue avec les médias.
Et un média est en général plus attiré par un sportif souriant, c'est un premier signe d'ouverture.
Quant à la couleur de la médaille, elle importe peu. Tout sportif vient pour l'or bien entendu, mais monter sur un podium olympique est une chance inouïe que peu de sportifs de haut niveau connaîtront un jour.

Citation :
Je n'ai pas le privilège de l'avoir vu à l'oeuvre, mais pourquoi pas ? Il me semble que la souplesse de ses déplacements pourrait s'y apparenter... Mais le mieux serait de poser la question à l'intéressé !
Quant à y consacrer un sujet télé, là on tombe dans le média-paillettes, qui se détourne de l'essentiel pour se focaliser sur des sujets annexes, le plus sovent futiles. Et et on s'éloigne du sport, et de cette belle spontanéité qui a suscité l'enthousiasme autour des Marie Dorin et Tony Ramoin, de l'arrivée souriante, au trot, de Marie-Laure Brunet pour l'interview en fin de course, et du bonheur de Déborah Antonioz.
Sans oublier l'ecoeurement visible de Brian Joubert, qui voit son reve se briser sur des maladresses qu'un travail acharné n'a pas permis d'écarter. Parce que c'est ça aussi, la fameuse glorieuse incertitude du sport, et pour trois champions (+/- rayonnants) sur le podium, combien d'autres pour lesquels la longue et souvent ingrate préparation n'aura pas "payé"...

Citation :
Souriante certes, et un charisme incontestable dans les interviews. Et puis aussi, un conseiller média à domicile, ça aide surement, n'est-ce pas ?


Citation :

Pas d'accord : il ne faut pas tout mélanger.
Les contraintes du haut-niveau, c'est avant tout d'assurer ses performances sportives. Et donc, la préparation.
Les médias, ça ne vient qu'après. Certes, ils sont pour le sportif un moyen de s'assurer une notoriété et une sympathie sans lesquelles il est plus difficile de s'assurer les concours financiers privés et publics indispensables pour une préparation sereine. Mais certains sont davantage stimulés par la nécessité de se faire reconnaitre, que par le relatif confort de la reconnaissance acquise.

Pour en revenir à Fabrice Jeannet, en fin de carrière, la motivation pour lui était sans doute de clore son palmarès sur l'or olympique individuel. La médaille d'argent ne pouvait pas avoir la même saveur.

Accessoirement, je me demande si faire semblant d'être heureux apporte une reconnaissance médiatique.

La triste bobine de Fabrice Jeannet n' a pas empêché les ados de se ruer vers les salles d' armes comme toutes les années olympiques .
Qu' on demande a un sportif professionnel de jouer le jeu des médias , c' est normal, c' est son boulot ( au même titre que la caissière du supermarché qui doit sourire a son client même si c' est un enmerdeur ....) mais, pour un amateur qui vise l' or et n' obtient que l' argent on peut comprendre qu' il tire un peu la tronche.
En ce qui concerne Laura Flessel, elle a du charisme naturellement et est très souriante , c' est une chance pour l' escrime , mais ces qualités ne sont pas données a tout le monde.