Phrase d'armes (René Bondoux)
|
||||
---|---|---|---|---|
Habitué
|
Vient de paraître aux éditions Gallimard, le roman Phrases d'armes par Paul Greveillac, 192 pages, éditions Gallimard.
Il retrace la vie de René Bondoux, avocat et escrimeur (fleuret), champion olympique par équipe à Los Angeles en 1932, médaille d'argent par équipe en 1936 à Berlin. https://www.gallimard.fr/Catalogue/GAL ... D/Blanche/Phrase-d-armes# René Bondoux en 1927 (Source gallica.bnf.fr / BnF) Entrevue avec l'auteur
Date de publication : 29/08/2023 13:27
|
|||
|
Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
|
||||
---|---|---|---|---|
Habitué
|
C’est curieux, sur la photo, il semblerait que son arme soit une épée.
Date de publication : 29/08/2023 16:04
|
|||
|
Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
|
||||
---|---|---|---|---|
Habitué
|
Je cite "l'épée et le fleuret étaient plus proches. Ces deux armes se sont beaucoup éloignées depuis (surtout le fleuret)."
Alors je vous laisse constater avec des images d'archives mais ce qui se rapproche le plus de l'escrime des années 50 et peut être ultérieure c'est bien le fleuret actuel. C'est dynamique, avec beaucoup d'attaques et de prise de fer, soit l'antithèse de l'épée actuelle, ou attaquer devient une telle prise de risque qu'on a introduit la notion de non combativité. L'épée et le fleuret ont bien évolués mais je pense pas que l'épée soit le garant de "l'escrime traditionnel". https://www.youtube.com/watch?v=CcwtBG9PYOs
Date de publication : 30/08/2023 17:24
|
|||
|
Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
|
||||
---|---|---|---|---|
Fait partie des meubles
|
Vous avez tout les deux raisons
L’un parle de l’aspect technique (pointe avant les jambes) L’autre tactique (préparation de la touche à outrance) Bien que l’épée féminine ne récompense pas du tout la prise d’initiative par l’attaque, du côté masculin en INDIVIDUEL c’est déjà bien plus discutable. En moyenne à l’épée masculine individuel il y a un halte pour touche toutes les 18secondes sur la saison 2022-2023 WC ;)
Date de publication : 30/08/2023 17:41
|
|||
|
Re : Phrase d'armes (René Bondoux)
|
||||
---|---|---|---|---|
Habitué
|
Un ex aequo me semble correct.
Oui l'épée ça s'améliore nettementà ce niveau, même si certains matchs restent un peu "lent" parfois, des tireurs comme Cannone ont su bien dynamiser le tout. Au final les 2 disciplines ont évolués chacune de leurs côtés, sans que l'une soit plus "traditionnelle" que l'autre.
Date de publication : 30/08/2023 18:10
|
|||
|
Re : Phrase d
|
||||
---|---|---|---|---|
Habitué
|
Après lecture du « roman », je livre mon avis.
Alors, en préambule, de l’escrime, vous n’en aurez guère. L’auteur saute sur notre expression de « Phrases d’armes », mais ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est René Bondoux, qui fut champion olympique par équipe, mais bien autre chose. Qu’est-ce que ce livre ? J’avoue n’avoir pas vraiment compris le projet littéraire de l’auteur. Est-ce vraiment un « roman » comme annoncé ? Est-ce une biographie ? Ou encore un roman biographique ? Si c’est une biographie, elle devrait nous permettre de savoir qui était René Bondoux. René Bondoux est mort il y a à peu près 20 ans : il y a des gens qui ont dû le connaître. Est-ce que seulement ils le reconnaissent ? C’est la question que je me pose. Je n’ai pas l’impression de savoir au bout de ce livre assez court qui était René Bondoux. Le livre se concentre sur la période des JO de Los Angeles en 1932 à la fin de la Seconde Guerre mondiale : 1932-1945. C’est à peu près treize ans de la vie de René Bondoux, mort à 96 ans (1905-2001) après une vie qui semble avoir été bien remplie. Ces treize années ont-elles été les seuls combats (le roman s’intitule « phrase d’armes ») de René Bondoux ? Il a quarante ans en 1945… la suite est-elle un long fleuve tranquille ? L’incipit du livre est cette phrase de Emmings : « For life’s not a paragraph »… 192 pages pour une vie de 96 ans, c’est justement un « paragraphe ». Si c’est un roman (car cela en serait bien un aux dires de l’éditeur), alors pour le coup, là encore, qui est René Bondoux, le héros principal ? Il est très désincarné, il est toujours tenu à distance. On décrit les réactions de René Bondoux à ce qu’il vit (qui n’est pas « romancé »), mais il n’y a pas de psychologie réelle du personnage : en fait, le personnage René Bondoux n’est pas vraiment attachant ; alors qu’il devrait sans doute l’être. C’est un personnage qui surfe sur la vague de l’histoire : il est ballotté, s’adapte, fait des choix. Ce roman paraît dans la collection blanche de Gallimard. Or, « La Blanche est la grande collection de littérature et de critique françaises de Gallimard ». On aurait donc là une ambition littéraire. Faute de saisir l’aspect biographique, l’histoire, on devrait avoir un style littéraire. Il y en a certes un. Personnellement, il ne me sied guère. Un extrait vers le début du roman : Citation : Paul Greveillac : Des phrases courtes, éventuellement sans verbe. Une juxtaposition de phrases courtes : une scansion. Cela contribue tout à fait à donner cet effet désincarné au personnage, une mise à distance. Cela donne cet effet de vouloir aller vite et donc de passer au-dessus du sujet. Un paragraphe… Par contre, René Bondoux a écrit des Mémoires, qui sont parfois citées, et là, on peut faire la comparaison. Citation au début du chapitre 7 de la partie 6 du livre de Greveillac . Citation : René Bondoux : À mon goût, avantage Bondoux. Le morceau de bravoure du livre, à sa fin, c’est sans doute la signature de la capitulation le 8 mai 1945. René Bondoux est présent à Berlin au côté du général de Lattre de Tassigny. On peut le lire directement en ligne dans un article du Figaro de 1975 : René Bondoux raconte la signature de la capitulation allemande le 8 mai 1945
Date de publication : 17/09/2023 11:37
|
|||
|