Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Date de publication : 27/03/2008 17:13
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Posséder un faucon et pouvoir chasser à l'oiseau étaient un privilège des nobles, même de petite noblesse. Cette conotation est surement d'importance pour expliquer en quoi le fait de posséder un oiseau-chasseur était utile à la reconnaissance d'un statut social.
De là à imaginer entre les sieurs sus-nommés une querelle de reconnaissance de statut social, voir de naissance toutes simple (un oncle a un oiseau, il le perd, son neveu perd également son statut social peut-être pas si bien établi que cela (la batardise étant chose fréquente), un voisin recueille l'oiseau puis le perd encore... Oh là là!).
Date de publication : 28/03/2008 10:31
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Oh les belles photos...
Le Matraz était donc là pour estourbir et le Vireton pour tuer... La préméditation ? Inconnue à l'époque ?
Date de publication : 28/03/2008 10:33
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Date de publication : 28/03/2008 10:38
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Je croirais plutôt que les matraz constituaient l'alibi de la vire . le Goujat ne portait l'arbalète que pour la chasse ...
Date de publication : 28/03/2008 10:48
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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je suis bien d'accord ! La chasse à qui ???
Je ne vois pas la photo du #65 !
Date de publication : 28/03/2008 11:03
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Pour remplacer la gravure du #65 voici une scène de chasse tirée du livre de Gaston Phoebus Comte de Foix . On y voit une arbalète armée d'un "matraz".
Date de publication : 28/03/2008 14:49
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Et ici une arbalète armée d'une vire ou viroteau, dans une scène de chasse au grand gibier .
Date de publication : 28/03/2008 14:54
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Et là en bas à gauche l'arbalétrier porte la clef à tendre à la ceinture , il tient une vire .
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Date de publication : 28/03/2008 15:23
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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La gravure de #65 Chasse au vol §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ [img]http://ark.bnf.fr/ConsulterElementNum?O=IFN-2100029&E=JPEG&Deb=4&Fin=4&Param=C[/img]
Date de publication : 28/03/2008 18:39
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Essayons comme cela :
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Date de publication : 28/03/2008 21:41
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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de bien belles gravures... et enluminures.
Pour revenir sur la préméditation : un vireton au milieu des matras, l'arbaléte tendue et donc prête à tirer, le pourpoing à écailles. J'ajouterai l'achat d'une corde neuve pour l'arbaléte (justifiant le port de la sus-dite tendue) donnant à penser que le bris de corde n'est peut-être pas l'oeuvre de celui qu'on croit... Mais ce sont de mauvaises pensées qui m'agitent !
Date de publication : 29/03/2008 12:31
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Tout semble montrer que chacun s’attendait à ce qui allait se passer .D’ailleurs , La Tribouille insiste lourdement pour dire qu’il ne pensait pas du tout à de Pouez alors que : il est sorti avec une cotte de mailles, d’écailles ? sous sa robe ,et nous sommes le 29 août !Son serviteur se promène avec l’arbalète bandée ( imaginons que nous faisions le marché l’un avec un gilet pare-balles et l’autre avec un fusil cassé ( ouvert) sur le bras ! . Ce qui m’intrigue , c’est que de Pouez va directement à l’arbalète et la désarme , il attendait donc une attaque possible . Mais nous sommes au milieu de d’une foule de témoins !S’il y avait eu rendez-vous pour une explication, le lieu était parfait pour de La Tribouille dans le cas , avéré !, où de Puez est le premier à porter la main sur lui . Ce qui me frappe également à la lecture de ces lettres de rémission, qui , certes doivent être « arrangées » c’est que : si on a souvent une belle profusion de détails qui nous font revivre l’époque, les coups échangés dans le cadre des rixes ou des homicides semblent dénués de toute complexité : on se porte simultanément plusieurs coups, l’un touche ou traverse mais on ne sent jamais ce qu’on pourrait appeler de l’escrime : par exemple on aurait pu s’attendre à lire : après avoir esquivé… ou bien ayant paré le coup d’une dague à main gauche … Non : ils se « ruèrent plusieurs coups l’un l’autre…) **************** « Tousjours la hacquebute ou la paume champestre Ou l escrime qui rend une jeunesse adextre . » « Et qu il ne fait aux champs ni plaisant ni bien seur Je cherche compagnie ou je joue a la prime Je voltige ou je saute ou je lutte ou j escrime » Ronsard, Pierre de (1524-1585). Donc en 1532 on pouvait déjà se servir d’une épée pour faire du sport ! ==================================================================================
Date de publication : 29/03/2008 21:42
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Habitué
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Citation :
Ce sont des documents juridiques : on essaie plus de comprendre le comportement et l'intention que la technique de l'escrime. Si on a deux personnes qui sont armées à ces périodes plus violentes que la nôtre, quoi qu'on en dise, cela va vite dégénérer. Ce n'est pas pour jouer qu'on dégaine : donc, les détails du résultat comptent jusqu'à un certain point... Belle histoire (lettre de rémission) que celle de Tribouille. J'essaierai d'en mettre une dans la semaine.
Date de publication : 30/03/2008 22:37
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Re: A quoi servait une espée en 1530 !
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Accro
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Une ruse de guerre en 1403
Jehan Le Meingre DE BOUCICAUT ,surnommé le Brave maréchal de France ,sous les armes depuis l’age de 10 ans, compagnon de DU GUESCLIN ,fils d’honneur du Roy Charles, pris à la bataille d’Azincourt en 1415 et mort captif en Angleterre : D’après « Le livre des faicts du MARESCHAL DE BOUCICAUT » (Mémoires de Pierre de FENIN écuyer et panetier du roi charles VI) Les escarmouches quotidiennes contre les Sarrasins et comment les troupes du Maréchal les déconfirent et les mirent en fuite. ( Boucicaut a débarqué une partie de ses troupes et assiège la ville de Lescandelour) A cette époque, le seigneur de Lescandelour était en guerre contre son frère, et son armée battait la campagne à cinq jours de là. Lorsqu’il entendit parler de l’arrivée de nos troupes, il s’approcha à vue dans l’intention de les combattre .Mais la grande détermination et le maintien qu’il vit au vaillant chef et à sa compagnie de preux chevaliers lui ôta l’envie de venir lever le siège .Il se retira à un demi-mille de l’armée et la contre –assiégea : il la redoutait trop. Parfois, ils venaient très près accrocher nos gens .Mais à qui venaient-ils se frotter ?Car ils ne manquèrent pas d’être bien reçus. « Si y avoit souvent grande et fière escarmouche : mais toujours y laissoient les Sarrasins ou plume, ou aisle, et bien y estoient batus. Le mareschal desiroit moult les combattre, mais ils ne l’attendoient mie : ains s’enfuyoient, et s’alloient retirer et refraishir és jardinaiges drus et espais qui coste la ville sont . » Il voulait trouver un moyen pour les faire sortir de là et les attraper dehors . Pour cela il s’avisa d’une ruse ( « d’une telle cautele ») .Il ordonna que l’on fasse débarquer de nuit quatre vingt chevaux et les fit cacher dans les tentes . Le lendemain, le maréchal fit aller une partie de ses gens à l’escarmouche , et leur donna comme consigne de faire semblant d’avoir peur, de fuir et de se laisser repousser.Et ils le firent deux jours consécutifs. « Laquelle chose moult accreust le cœur aux sarrasins » tellement qu’ils suivirent nos gens jusqu’à la bannière de Nostre Dame, puis s’en retournèrent. Mais à cause de la chaleur du soleil qui était haut, ils allèrent se remettre dans les dits jardins , pour se rafraîchir, dans l’intention de retourner combattre après la chaleur . Quand l’avisé Maréchal les vit fichés là et « que ils n’entendaient que à eulx ventrouiller par l’herbe fresche és ombraiges ; adonc » il fait sortir les dits chevaux et leurs cavaliers , bien armés , lance au poing et les ordonna en deux parties . Il se mit en tête de l’une et confia l’autre au seigneur de Chasteaumorant . Avec cela il prépara une bataille ( une troupe ) de gens de pied, légèrement armés, d’archers et de varlets .Et quand ces dispositions , auxquelles il avait longuement réfléchi, furent prises ,ils enveloppèrent soudain les hortillonages le sieur de Chasteaumorant d’un côté et le Maréchal de l’autre . « Et les gens à pied se ficherent dedans si appertement, que les Sarrasins qui desarmez s’estoyent ne peurent avoir espace de reprendre leurs harnois. Si se fichèrent nos gens entre eulx, et tous les occirent de traict et à bonnes espées. Adonc qui veid esbahis ceste (autocensuré) grand ris en peust avoir :car ils ne sçavoient se mectre en defence, ny n’osoient saillir dehors, pour ceux à cheval que ils voyoent. » Cependant ,plusieurs prirent la fuite qui furent reçus aux pointes des lances de nos gens. Et ils furent ainsi tous tués, sauf quelques uns qui s’échappèrent à cheval . Et le seigneur de Lescandelour et tout son ost furent si épouvantés par leurs grandes pertes et des plus grands et plus vaillants de leur compagnie qu’il s’enfuit dans les montagnes et depuis n’osa descendre ni se montrer à nos gens.Et le preux et vaillant maréchal, après cette victoire, rassembla ses gens, et interdit de poursuivre, rangeant les siens de belle ordonnance et en belle bataille. « Car il ne sçavoit si le seigneur de Lescandelour rassembleroit sa gent pour luy revenir courir sus par grande ire et desdaing. » Joindre un fichier: (50.35 KB)
Date de publication : 10/04/2008 05:38
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Si ton arme ne peut t'éviter la défaite, qu'au moins elle ne t'empêche la victoire .
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