La réponse de la FIE à la FFE
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Dernier communiqué de presse en date de la FIE au sujet du retrait des points des Championnats du Monde de l'équipe de Fleuret Masculin. Ils ne reviendront pas sur leur décision.
Téléchargeable ici
Date de publication : 01/02/2003 14:45
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article du monde daté de samedi 1er fevrier
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• LE MONDE | 27.01.03 | 13h58
Le fleuret français dans la déprime au Challenge de Paris Le cas de Loïc Attelly, suspendu dix mois pour dopage, pénalise les Tricolores. Ce coup d'escrime ne figure pas dans les manuels de belles armes. Il n'en a pas moins fait mouche. Vendredi 24 janvier, en fin de journée, à la veille du Challenge international de Paris (CIP), une télécopie est arrivée à la Fédération française d'escrime (FFE) : l'équipe de France de fleuret masculin, pouvait-on lire en substance, se voit retirer les points de sa médaille d'argent des derniers championnats du monde, et est par conséquent rétrogradée du 3e au 13e rang mondial. Signé : la Fédération internationale (FIE). Une sanction justifiée, précisait la FIE. Sous le plastron tricolore de cette formation vice-championne du monde s'escrimait en effet Loïc Attelly, suspendu dix mois pour un contrôle antidopage positif à la norandrostérone (un stéroïde anabolisant), le 16 juin 2002, à l'issue du tournoi de Coupe du monde de Caracas (Venezuela). L'équité de la performance collective aussi pouvait donc être remise en cause. Le palmarès, pour l'instant du moins, n'était pas corrigé, mais les points engrangés étaient soustraits du capital français. La formation tricolore devait ainsi ferrailler plus durement, lundi 27 janvier, pour tirer son fleuret du jeu dans la compétition par équipes du CIP. Mais plus grave : elle voit la tâche se compliquer en vue des qualifications pour les prochains Jeux olympiques d'Athènes (2004). Seules les cinq meilleures nations européennes y seront envoyées d'office. Les autres devront batailler. Rien que de bien réglementaire au fond, si l'on en restait là. A un détail près : pour que l'encadrement français décide de ne pas aligner Loïc Attelly aux championnats du monde 2002, encore aurait-il fallu qu'un moindre soupçon de dopage pèse sur lui. "Jamais nous n'aurions, évidemment, pris le risque de le faire tirer si nous avions été informés d'une telle situation", confirme Patrice Menon, l'entraîneur national. Or, entachée d'un vice de procédure (le laboratoire de Caracas n'est pas homologué), l'affaire ne fut connue qu'après le rendez-vous mondial. "Il ne résulte ni du règlement antidopage de la FIE, ni des règlements auxquels il renvoie, ni du code antidopage du Comité international olympique, que la décision disciplinaire relative à M. Attelly serait de nature à entraîner le déclassement de l'équipe - a fortiori un déclassement rétroactif", a donc fait savoir la FFE, dimanche 26 janvier. Et de sommer dans le même temps la FIE d'"annuler sans délai" les sanctions prises à l'encontre de l'équipe de France. La démarche avait peu de chances d'aboutir avant l'épreuve par équipes de lundi. Au-delà de l'instruction elle-même, c'est une nouvelle manche d'un duel à fleurets non mouchetés qui s'est jouée dans les travées du stade Pierre-de-Coubertin. Un duel qui voit s'affronter le président de la FFE, Pierre Abric, et celui de la FIE, le Français René Roch. Les coups sont plus proches de Jarnac que de Nevers. "Nous sommes les otages de leur conflit, je suis écœuré", a déploré Patrice Menon. Bien loin de ces escarmouches, on aurait presque fini par l'oublier : Rouslan Nassibouline, un jeune Russe de 21 ans, a emporté, dimanche, le 50e Challenge international de Paris. Olivier Zilbertin • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 28.01.03
Date de publication : 01/02/2003 17:32
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