j'aurai bien une idée mais je ne suis pas assez spécialiste pour juger de sa pertinence.

on vire SINTES de l'équipe et on le nomme Coach de l'équipe masculine.

Lhotellier est une grande valeur pour la France. Celui qui tenait la baraque en équipe pendant des années. Grande expérience de haut niveau et d'esprit d'équipe. Voila un mec qui sait partager et donner de l'envie. Full respect pour Patrice. Cela serait un super choix, finalement peut être le meilleur pour le fleuret.

Plum, clos bof bof en terme de charisme et communication

Et comme Pat va être remplacé, des candidats ? Je crois bien avoir une bonne idée et rien n'est plus parlant que son leadership, son respect des autres, sa culture gastronomique et ses capacités motrices :

http://www.youtube.com/watch?v=olpMnLx2yF0

" EN FRANCE IL N'Y A PAS DE RESPECT DE L'ENTRAÎNEUR "

L'EQUIPE :
" Une préparation idéale pour les JO, ça prend combien de temps ?
Christian Bauer :
- Pour moi, c'est quatre ans. Quand j'entraînais encore la Chine, après Pékin, on m'a dit : " Pendant un an on ne s'entraîne pas. On continue à vous payer mais vous pouvez rentrer en France !" Je suis parti : on ne peut pas perdre de temps. Beaucoup de gens pensent qu'un an ou deux c'est suffisant, mais non. Avec deux ans, on fait des impasses sur beaucoup de choses. Il faut poser les bases, travailler l'aspect technique, sinon la tactique devient aléatoire. Souvent, tu touches des athlètes qui n'ont pas la base nécessaire car on cherche les résultats trop tôt, dès les cadets ou les minimes. Ce qui signifie qu'on forme les gens mais qu'on ne les entraîne pas et ça hypothèque l'avenir.

L'EQUIPE :
- Quelle est la différence entre ces athlètes et ceux qui remportent un titre olympique ?
C.B. :
- La première qualité de ces garçons, les Montano, Zhong Man, ou même Damien Touya qui méritait mieux, c'est qu'ils sont honnêtes avec eux-mêmes et avec la personne qui les prend en charge. Beaucoup calculent ou font les choses parce qu'il y sont obligés. En fait, ils ne sont pas libres dans leur tête. Et le jour des Jeux, une compétition extrêmement facile d'un point de vue escrime mais extrêmement dure d'un point de vue mental, ils explosent.

L'EQUIPE :
- A quel point est-elle mentale cette compétition des Jeux ?
C.B. :
- A 99,9 % ! Un exemple très précis : lors de la finale 2008, Nicolas Lopez mène 8-6 à la pause. Il a tiré la deuxième partie du match pour être champion olympique. Moi, j'ai dit à Zhong Man : "Si tu n'arrives pas à jouer sur la piste, tu vas perdre. Joue et ne t'occupe de rien." Il a réussi à se libérer des conséquences. Il y a eu une différence énorme : il lui a mis 9-1. Il faut être dans le jeu, pas dans l'enjeu. Je travaille là-dessus tous les jours, sur les pensées négatives, parasites. Sur le travail mental, on m'a appris : "Il ne faut pas penser". Mais, franchement, est-ce que tu peux ne pas penser ? Tu vas voir le score à 14, tu vas automatiquement penser "j'ai encore une touche à mettre".

L'EQUIPE :
- Quels outils utilisez-vous pour surmonter cela ?
C.B. :
- A l'entraînement, la 14e touche n'existe pas chez nous. Cette 14e touche tu dois la refaire. Souvent, à ce moment-là, les garçons t'inventent un truc qu'ils n'ont pas fait dans le match !

L'EQUIPE :
- Lors de la minute de repos à mi-match, quel est votre rôle ?
C.B. :
- J'apprends aux tireurs à la décomposer en quatre fois quinze secondes. Quinze secondes pour vider, où je ne parle pas. Quinze secondes où on parle très vite de ce qui s'est passé. Quinze de mise en place pour le reste du match et les quinze dernières de récupération. Souvent, j'entends des mecs qui mettent le doigt sur les choses négatives, qui ramènent la caméra sur leur tireur alors qu'il faut qu'elle soit sur l'adversaire.

L'EQUIPE :
- Donnez-vous un style de jeu commun à vos tireurs, quelle que soit leur nationalité ?
C.B. :
- Pas tellement. J'essaie de leur donner cette base technique. Et je mets l'accent sur le jeu. J'aime la phrase de Michael Jordan : "Mon adversaire, c'est un pantin avec lequel je joue." La subtilité de notre sport, c'est de faire faire à ton adversaire ce que tu veux. Quand tu as compris ça, tu peux trouver du plaisir et tu es moins sensible à l'enjeu. Quand tu es dans l'action sans dialogue avec le type d'en face, c'est dangereux. Aujourd'hui, les Russes tirent plus léger qu'avant, comme Damien Touya. C'est dommage que ce garçon n'ait pas eu la motivation qu'il fallait ... En France, je trouve qu'il n'y a pas ce respect de l'entraîneur qu'on trouve à l'étranger. En France, l'entraîneur est là, si c'est lui ou un autre, bon, c'est pareil ... En Italie, j'avais senti des garçons qui écoutaient et savaient qu'on pouvait leur apporter.

L'EQUIPE :
- Et en Chine, qu'est-ce qui vous avait marqué ?
C.B. :
- La dimension politique, avant tout. Pour les Chinois, payer les gens pour sélectionner leur athlète dans l'équipe, c'est normal ! Chez nous, on crierait au scandale ... Mais je n'ai jamais fait de compromis. Avant les Jeux de Pékin, l'équipe féminine était favorite. J'avais le choix entre une fille de Shangaï et une autre de Pékin qui avait de moins bons résultats. Mais j'ai décidé de prendre celle-ci. Le ministre des Sports de Shangaï est venu me dire : "Bon, je comprends, mais nous à Shangaï, on a besoin d'une médaille d'or olympique pour sauver nos structures sportives. 100 000 euros, ça va ? 200 000 ?" Je n'ai pas cédé ! Si tu rentres là-dedans, tu es mort. Je suis aussi parti de Chine à cause de ça. Je ne m'y attendais pas.

L'EQUIPE :
- En Russie ?
C.B. :
- C'est M. Ousmanov qui m'a fait venir. J'ai été bien reçu. Mais j'ai eu des surprises. J'avais programmé l'entraînement à 9h00. Et quand j'arrive à 8h30, tous les tireurs étaient déjà là, chacun avec son entraîneur particulier ! Comment comprendre les charges de travail comme ça ? J'ai regroupé tout le monde dans un centre d'entraînement à Moscou. Et mis fin au rôles des entraîneurs de club. Donc on ne se fait pas que des amis ! Mais les Russes étaient conscients qu'il fallait changer quelque chose.

L'EQUIPE :
- Depuis votre expérience en Italie vous entraînez les filles et les garçons. Pourquoi ?
C.B. :
- Ca donne un bon équilibre au groupe. D'une part, comme les garçons sont positifs, les filles ont moins d'états d'âme ; et d'autre part, comme les filles posent un peu plus les choses, les garçons deviennent moins fous. Après, on ne peut pas parler aux filles de la même façon qu'aux garçons. Il faut mettre plus d'affectif, alors que les garçons, tu peux dire merde en face ! Si je veux faire un discours dur au groupe, je vais m'adresser aux garçons, mais en présence des filles. Avec elles, si tu es trop mielleux, ce n'est pas bien non plus ! Il faut toujours être juste, même quand tu gueules.

L'EQUIPE :
- Vous organisez aussi des assauts entre filles et garçons ?
C.B. :
- Oui. Ca oblige le garçon à tirer à un rythme moins fort, donc à être plus technique. Et les filles sont contraintes de tirer en survitesse.

L'EQUIPE :
- Vous êtes également chargé de la préparation physique ?
C.B. :
- J'ai souvent fait appel à des préparateurs. Mais tu rencontres des gens qui ne connaissent pas l'escrime. Ce sont souvent des entraîneurs d'athlétisme. Leurs exrecices ne sont pas adaptés. Quand je suis arrivé en Italie, Sandro Donati, l'ancien entraîneur de Pietro Mennea, était dans les parages. Il est venu me dire : "Pourquoi ne faites-vous pas appel à moi ?" Parce que ce sont des escrimeurs, pas des athlètes ! La relation a été froide pendant un moment ... Puis il m'a demandé s'il pouvait suivre un entraînement. A la fin, il m'a invité à manger une pizza et m'a dit : "Je voulais te remercier, maintenant je sais ce qu'est l'escrime. Il y a une différence fondamentale : en athlétisme tu mobilises tous les muscles pour réussir, alors qu'en escrime tu en sollicites le moins possible !" Ensuite, on a construit ensemble des exercices que je continue à faire. "

L'Equipe, édition du 03 août 2012

Lui, il a tout compris.
Messieurs les détracteurs, à vous.

Tout le monde essaye de faire dans le correct mais n'en pense pas moins. 'Faire des propositions'

Se concerter, trouver des solutions, etc..

moi je propose que le Pdt démissionne avec la DTN.
Et grand nettoyage d'été au niveau des EN.

Mais le système des élections n'est t il pas verrouillé?
Magouille and co est elle encore possible pour que l'équipe dirigeante reste en place?

Oui

et l'équipe dirigeante va tout faire pour rester !...voire briguer un mandat supplémentaire...dans le plus pur politiquement correct ambiant.

encore un article intéressant, dans la mesure où l'agence de presse en charge n'est pas l'AFP, mais reuters (américain)

http://www.franceinter.fr/depeche-jo- ... ancaise-touchee-et-coulee

l'info fait forcément le tour du monde.

Je plains les sportifs lors de leur prochaine coupe du monde.

[HS on] Reuters est britannique à la base, racheté récemment par un groupe canadien, et son siège est maintenant à NY[HS off]

Comme il est dit à plusieurs reprise sur ce forum; à mon avis, la question n'est pas "quel entraîneur et à quel poste?"; mais que peut-on changer pour renouer avec la performance?

je pense sincèrement que l'escrime française s'est assise sur sa renommée pendant trop d'années! Se qui est dommage c'est que l'on aurait pu ranger son orgueil avant et se rendre compte que ça ne fonctionnai plus bien plus tôt.

Maintenant que l'on est au fond du trou; il appartient, dans l'intérêt de toute la famille de l'escrime, de ranger au fourreau nos rancoeurs, et de "tirer" tous dans le même sens pour faire évoluer l'escrime française et retrouver notre place à l'international.

bien sûr, il faut aussi se rendre compte que la concurrence et de plus en plus féroce, mais il faut garder à l'esprit que l'on a du savoir faire (qui n'est pas pleinement exploité), et surtout que d'autre nations ou discipline y arrive;
alors pourquoi pas nous...

Il faut des entraineur qui font le travail objectivement et qui osent sortir des sentier battus.
la DTN n'a pas su renouveller les effectifs de tireur en prenant depuis dix ans les mêmes car ils ont été.....

Maintenant, il y a une génération de seniors qui ont entre 20 et 25 ans qui ont étés sacrifiés au titre du confort sur des épreuves de coupe du monde pas trop dificiles.

Il va falloir autant de temps pour remonter la pente alors patience....si les dirigents changent!!!!!

Newzorro traite de la déstabilisation, à lire ici: http://www.newzorro.com/article-newzo ... and-leader-108865429.html

Article qui aborde la différence entre respect et déférence.... L'actualité me semble plus propice au rapport entre respect et défiance/méfiance/violence.

Demandons au maestro G Tomassini qui revient en France à Avignon.

Et pendant ce temps, chez nos voisins russes:

http://london2012.rsport.ru/london201 ... g/20120805/608364796.html

L'entraîneur de l'équipe d'escrime nationale russe a déclaré aux journalistes qu'il a présenté sa démission en raison de l'échec à atteindre leurs objectifs de médaille.

@stellan,

sympa ton lien, mais en russe

Oups, désolé !

L'information en anglais ici:

http://zeenews.india.com/sports/londo ... re-medal-haul_746928.html

Notre système crée des fonctionnaires de l'entraînement, on leur donne le professorat de sport et on leur demande d'entraîner certains avec aucune autre expérience que leur carrière de haut niveau. S'ils ont des résultats c'est génial, sinon soit on les renouvelle (comme au sabre dame), soit on ressort des vieilles chaussettes (comme au sabre homme), soit on les mute ctr en picardie ou sur la cote d'azur. En aucun cas ils sont dans l'inconfort, seule solution selon moi pour accéder au plus haut niveau. Et on se retrouve avec des entraîneurs qui ont des compétences mais plus la grinta. C'est flagrant quand on regarde les jeux de voir la motivation des équipes adverses et la passivité de notre encadrement. Pour conclure je crois necessaire que le dtn et le capitaine des équipes de france aient la décence de démissionner car ils ont échoué dans leur mission. Dans n'importe qu'elle entreprise, on les aurait déjà mis dehors. Allez un peu de courage les gars!!

Merci stellan pour le texte en anglais, c mieux que le russe pour moi

2fingers, melon est ejecté. Ce n'est qu 'un fusible

aaah Pavlovich a de l'honneur, lui. ça m'étonne pas.
Très bonne patte gauche. A l'époque, ce qui m'impressionnait c'était sa façon de tout contrôler avec son strabisme convergeant. Avec son œil gauche il te regardait ( l'arbitre) et avec son œil droit il fixait l'adversaire.
Maitrise totale de la situation!!!
J'ai pas vu Ibraguimov dans les coachs russes, il est passé à la trappe?

Pavlovich démissionne... Grand seigneur c'est un geste d'honneur... et pourtant ils ont réussis un grand championntas d'europe: les filles 1er 2ieme 3ième et Bronze par équipe, Lui , il ne se cache pas derrière ces résultats!!!


L'entraineur était là pour la compétition la plus importante, il n'a pas réussis, Il ne remet pas cela sur le dos des athlètes, il quitte ces fonctions.

Voilà la différence avec les Entraineurs nationaux fonctionnaires (je reviens là dessus) quoi qu'ils arrivent ils restent, c'est la sécurité de l'emploi!!!!

#109:Notre système crée des fonctionnaires de l'entraînement, on leur donne le professorat de sport et on leur demande d'entraîner certains avec aucune autre expérience que leur carrière de haut niveau.

Tous l'ont-ils vécue cette expérience ?
Et tous ont-ils fait leurs preuves en club ?

L'expérience en club ne fait pas l'expérience à haut niveau. Les deux mondes sont très différents (sauf pour certains clubs).
Par contre en terme de formation c'est vrai qu'il y a à revoir.

Effectivement, très surprenant et très choquant cette passivité d'encadrement sur la piste au fleuret par équipe. A part remplir la feuille en dormant à moitié alors qu'il y avait le feu sur la piste.... Incompréhensible!! Mais pourquoi? désabusés? Fatigués? Usés? Trop vieux? Incompétents? Dépassés? Absence d'expérience? Je n'ai pas la réponse mais ce que je sais c'est que ça me rappelle au foot un certain Raymond qui ne contrôlait plus rien. Lui non plus n'a pas démissionné mais l'escrime n'est pas le foot. C'est le sport de l'honneur, du respect et de la classe. Il semble que certains l'ait un peu oublié, c'est dommage.

Citation :

ca, ça fait un moment que c'est pas arrivé

Certains demandent la démission de notre DTN et du directeur des équipes de France. Mais vous savez sans doute qu'ils avaient déjà annoncé à tout le monde, avant les jeux, qu'ils ne continueraient pas... tout comme l'entraîneur national du fleuret homme d'ailleurs..
Ne serait-ce pas là une des raisons de l'apathie de ces derniers au bord des pistes??
Mon opinion est déjà faite : quoi qu'il en soit, c'est une erreur pour ces personnes d'annoncer à tout le monde qu'on arrête avant le début d'une échéance comme les jeux olympiques.
Ça n'est évidemment pas la raison principale de l'échec de l'escrime française, juste un énième fait qui interpelle...

Avaient-ils donné des explications à cette décision? (retraite, usure,remise à plat des structures, divergence sur les politiques sportives,....)

Un éclair de lucidité ?
Ils se doutaient bien qu'au pire nous ne trouverions lors de ces JO qu'un ou deux arbres pour cacher une forêt (où hurlent des loups c'est bien connu)

C'est quand même positif que l'Etat paye les CTS et les EN. ça fait une sacrée charge de moins pour la fédé. Par contre on pourrait réfléchir à un statut différent. Si gars est pressenti EN, il devient fonctionnaire, et s'il échoue et qu'on en veut plus comme EN, l'Etat peut pas le virer et est obligé de le recaser qlq part. Au vu de la politique actuelle de la fonction publique, ça aura du mal à passer de nommer des nouveaux fonctionnaires dans le sport. Il faudrait peut être revoir le statut des EN avec des contrats d'objectifs sportifs renouvelables par Olympiade, sans avoir le statut de fonctionnaire. Les CTS n'ont pas les mêmes objectifs ni les mêmes missions, ils sont là pour animer la vie d'une ligue au quotidien. J'ai lu dans ces forums que certains critiquait les CTS car ils étaient des ' fonctionnaires'!! Des têtes de cons, il y en a partout dans notre société, heureusement en petit nombre. Il n'y a pas de raisons que l'escrime en soit épargnée aussi. Je ne crois pas qu'il y ait un seul CTS qui ne soit pas motivé et engagé dans la réalisation de sa mission. Après, c'est un poste qui nécessite beaucoup de qualités d'organisation, de communication et de diplomatie. ça fait beaucoup de qualités à avoir. Les conflits viennent parfois de l'incompréhension. Les Présidents de Ligue ont alors un rôle important de médiation dans tout conflit éventuel. Mais la encore, il y a peut être des têtes de con aussi.