Bonsoir,

L'un de nos sabreurs voudrait entrer en pôle mais l'an prochain, cadet2 avec 1 an d'avance, il sera en terminale.

Merci pour vos retours d'expériences sur l'organisation de ces sports études

Qui est-ce ???

Peu importe le nom (qui n'a d'ailleurs pas sa place dans cette discussion), c'est des témoignages et un retour d'expérience qui sont demandés.

Citation :

Avis personnel : la construction du projet de ce jeune doit se faire en fonction des études qu'il veut poursuivre. Il y a des formations universitaires à Tarbes, mais elles sont limitées. Si l'une d'entre elles correspond au projet personnel du jeune en question, c'est jouable. S'il lui faut quitter Tarbes un an après y être rentré parce qu'il veut s'inscrire dans un cursus non disponible sur Tarbes (ou sur Pau qui a sa propre université et qui n'est pas bien loin), alors à mes yeux ça n'a pas de sens de l'y envoyer pour une seule année. Toulouse c'est déjà trop loin pour y suivre des études en vivant sur Tarbes.

Je lui conseille Orléans, très bon MA au pôle et au club

Le principal retour d'expériences dont auraient besoin les parents concerne l'articulation entre haut niveau et études.
Ils semblerait qu'il y ait quelques disparités entre les pôles et les structures type pôle.
Merci à Fred pour son avis
Pour dandupon, question: Orléans n'était ce pas pour les filles, il le font aussi pour garçons ?

Pourquoi ne pas rester dans son club ? Avec celui qui vous a formé, et après le BAC choisir une structure en collaboration avec votre maître d'armes.
Pour Orleans ils devraient être mixtes l'année prochaine mais FB quitte le pôle pour la fédé, il est remplacé par un jeune CTS.
Pour le club d'Orléans c'est un club riche mais....
Pour Tarbes c'est un club vraiment formateur mais pas riche, il fournit les autres Bourges, LPR, et d'autres...Mais c'est aussi une vraie ambiance , une vraie chaleur.

retour d'expérience de parents;

il faut savoir ce que ce jeune sabreur veut faire comme études....après le bac et qu'il décide d'aller en pôle une fois le bac en poche. je pense qu'il n'est pas utile qu'il parte en pôle pour une année de lycée.c'est un avis personnel.
Et s'il a un bon club, qu'il y reste.
Je connais des jeunes sabreuses qui font des études supérieures difficiles et qui sont restées ou sont revenues dans leur club où elles se sentent bien et comprises. Elles arrivent à concilier les deux (leur école accepte qu'elles s'absentent le vendredi ou le lundi et elles sont un exemple pour les autres étudiants).
Lors des journées portes ouvertes dans les écoles, il faut discuter avec les responsables et les professeurs sur la façon dont ils voient la chose, sur les horaires des cours, la possibilité de s'absenter, de pouvoir récupérer les cours de façon systématique.S'ils vous disent, il y a des colles le samedi; n'insistez pas, l'école n'est pas faite pour les sportifs.
J'espère que ce témoignage vous aidera à choisir

Bonjour,
Y a t'il un organigramme de la filière haut niveau en France ? Pas pour les noms des personnes mais pour les structures.
Je ne trouve rien.

Je suis surpris de
"L'un de nos sabreurs voudrait entrer en pôle mais l'an prochain"
Ca me parait bien court en délai et "consommateur" dans la volonté.
Je ne doute pas du niveau du sabreur mais je m'étonne du choix tardif.

Il y a visiblement mélange entre pôles frances, sections, classes à horaires aménagés...

Une filière haut niveau doit rapidement être restreinte (c'est mon avis) pour ne pas disperser les moyens et faire comprendre aux athlètes que sa place dans un groupe "France" y compris d'entrainement ça se gagne et on en chie pour y rester!!
Faire croire que tout individu, tout athlète peut tout mener de front, c'est de la démagogie.

Je suis choqué qu'à l'insep par exemple on se contente de 10/12 heures d'entrainement par semaine mais c'est un autre sujet
http://www.mensup.fr/energie/sports/a,69472,rencontre-avec-l-equipe-de-france-d-escrime.html

bonjour,

du vécu .....
on peut aussi prendre le problème à l'inverse .
le jeune ne sait pas forcement ce qu'il veut faire comme étude à cet âge . Par contre ,s'il exprime l'envie farouche de voir l'escrime faire partie de sa vie ....
( je ne parle pas de l'aspect sportif pour lequel je n'ai aucune compétence )
S'il est autonome, motivé , bosseur, il peut construire un projet à partir des filières qui sont disponibles sur tarbes ou sur Pau, et elles sont quand même nombreuses( La fac des Pau n'est qu'à 20 mn en voiture de la salle d'arme et il existe aussi des bus) . Toutes les infos sur le site
des universités de Pau .Leur statut de jeune sportif de haut niveau leur offre certains avantages (possibilité de rattraper des partiels en cas d'absence par ex mais ça c'est différent selon les écoles et fac)
Par contre s'il veut faire médecine .... faut pas rêver ...
Le niveau de travail et d'effort requis par l'un et l'autre ne sont à mon avis pas compatible .
Concernant le lycée, ce n'est pas vraiment ce qu'on appelait
avant un "sport étude" . Le jeune suit des études complètement normales, il n'y a pas d'allègement ou de classe particulière . Par contre, il y a reconnaissance de leur statut de jeunes compétiteurs (il y a un prof correspondant du pôle au lycée qui est là pour faire le lien justement avec le corps professoral , pour aider le jeune à gérer les absences dues aux competes , et franchement , aucun problème).Le jeune doit donc être bien conscient du fait qu'il s'engage dans une "double filière" donc double travail, emploi du temps bien rempli etc
Pourquoi ne pas prendre l'occasion d'une compétition pour discuter avec les jeunes qui y sont(ou qui y sont passés )ils ont tous des parcours très différents (universités, IUT ,STAPS ....).

en esperant que ce retour vous aide .

Non la salle est à 3 min, c'est la section paloise et en plus on est champion de France honha section !!

je parlais de la salle d'armes du pôle de Tarbes par rapport au campus universitaire de Pau .
désolée ! mais félicitations pour votre titre !

Dans quel club est-il ? Car il existe aussi de très bon centre regionaux

Merci pour vos retours, même si cela ne nous avancera pas beaucoup.
En effet il semblerait qu'au sabre, contrairement à d'autres armes (Epée à Reims par exemple), il n'y ait pas de "pôle officiel" mais des clubs qui essaient d'attirer les meilleurs sabreurs.
Le problème, retour d'expérience hors forum, est que ces clubs n'ont pas toujours tissé de vraies relations sports étude (même avant bac) avec le lycée le plus proche.
Résultat: de bons tireurs qui ne sont pas dans les conditions optimales pour suivre les 2 de front au moins jusqu'au bac. Et à l'heure du choix, il n'y a pas photo pour les parents et les tireurs.
Il y a donc des améliorations à faire mais d'autres sujets de ce forum en parlent et la nouvelle DTN s'y penchera sûrement !!

juste quelques éclaircissements :

mais bien sûr que si , il y a au sabre des pôles officiels !
jusqu'à présent ils n'étaient pas mixtes : orleans pour les filles et tarbes pour les garçons . Cette année, on parle de mixité, sans doute pour résoudre le problème de l'eloignement qui ne manque pas de se poser . Je ne peux vous renseigner sur les modalités de cette mixité mais les responsables de pôles surement .

le pole de Tarbes devrait être effectivement mixte, mais aucune entrée féminine n'est, je crois, programmée pour cette année !!!!
Le sabre reste un sport d'homme ....
Mais bon tant que ce genre de décision est validée par la fédé qui a pour président une présidente on rêve ...
Moi je dis " longue vie à la mixité entre gens du même sexe "

Bonsoir, tarbes est comme reins, aix, orleans... un pôle france et mixte depuis mai 2013. Les lycéens représentent 70% des tireurs du pôle. Le club de tarbes n'as pas vocation a recruter des tireurs du pôle puisqu'ils sont formés au club (resultat depuis 20 ans au challende france bj).Les tireurs du pôle s'entraînent entre 12 à 18h et ont une scolarité normale. Tous obtiennent le bac et se dirigent ensuite vers les études qu'ils souhaitent (math sup, hec, staps, iut...)Le pôle est un projet sportif et scolaire difficile mais accessible. Renseignez vous auprès des bonnes personnes:sélectionneur et entraîneur du pôle

Citation :

Je vous invite à prendre contact avec le proviseur du lycée Charles Peguy d'Orléans, pour qu'il vous explique lui même "les vraies relations tissées" avec le club, les conditions d'acceuil des jeunes tant de la section que du pôle. Il ne s'agit pas seulement des conditions sportives, mais de l'encadrement, de l'internat, du partenariat avec l'école de kinés, des aides scolaires, ...

S'il veut faire médecine ou des "grandes écoles" type école d'ingénieur/pharmacie ... Vaut mieux qu'il se mette au loisir.

Par contre s'il veut faire STAPS ou prof de sport ou un bac pro, pas de soucis il peut aller à tarbes/orléans.

Et pourquoi pas l'INSEP ?

Comme ça il pourra faire un beau double projet ...

Tu as raison sapinvert les Guyarts sont profs de sports tout comme Léo Perrus ou encore Boris Sanson...

Citation :


Tu en connais des athlètes de haut niveau qui ont réussi à mener de front des études en prépa ou en première année de médecine et leur carrière sportive en structure adaptée (Pôle/INSEP) ?


Astrid Guyart est passée par une Ecole d'ingénieurs à prépa intégrée, Brice par une formation d'ingénieur via l'université, Léo est passée par sciences Po sur un cursus adapté (ça n'enlève rien à leur mérite et à la valeur de leur diplôme). Par ailleurs, ce sont tous des franciliens issus de clubs structurés et qui bénéficiaient à portée de chez eux d'une très large offre de formation. Il s'agit donc de bien mettre tous les éléments dans la balance avant de dire que tout est faisable.

Consulter l'entraineur responsable du pôle est évidemment nécessaire pour avoir des informations, mais ce n'est pas suffisant. Les professeurs de sports et les entraineurs sont formés pour bien des choses, mais pas forcément pour s'y retrouver dans la jungle des formations universitaires ou professionnelles et des diplômes.

Citation :

C'est de l'humour ?

Je trolle légèrement on va dire...

Il faut juste être honnête avec les parents.

S'il part en pôle, cela ne sera pas "les études d'abord".

Il y a une possibilité de dédoubler ses années dans certains cursus pour faciliter le double projet. Mais attention a ne pas voir trop gros, dédoubler un cursus ingénieur peut vite couter cher (en temps et en argent).