Bonjour,

Un bon réflex de tireur en compétition est de faire tester son matériel en cours de match par l'arbitre s'il a un doute sur le fonctionnement de son matériel, et faire annuler potentiellement la dernière touche de son adversaire avant la remise en garde. OK.

Seulement, si le tireur( /tireuse) teste DOUCEMENT devant l'aribtre, sans lui demander, en bord de piste son matos qui ne fonctionne pas, on fait quoi? J'ai tout vu et tout entendu (DIRECTOIRES TECHNIQUES, maitres d'armes avec des points de vue diffèrents en toute neutralité), mais quelle est la bonne décision de l'arbitre? Considérer que c'est une modification faite par le tireur et ne pas accorder l'annulation de la touche reçue? Ou pas?

Je parle bien d'un cas où on considère que le tireur ne défonce pas son matériel par terre, sinon je suis certain qu'il perd son droit à annulation.

Citation :

Tout est là ! vu de cette manière , aucun risque de polémique ou d' interprétation .

On est d'accord.
Un bon tireur.

Mais un mauvais tireur et un bon arbitre, ça fait quoi dans mon cas précis?

Non annulation?

L'arbitre PEUT annuler la dernière touche reçue... Il n'est JAMAIS obligé !!

Il doit CONSTATER (on ne dit pas explicitement comment) la défaillance pour POUVOIR S'IL LE SOUHAITE annuler la touche reçue.
Un contrôle "autonome" et normal du tireur PEUT suffire à l'annulation, mais bon nombre d'arbitres partent du principe (FAUX) que ça peut constituer un acte qui cause la panne. Et ne veulent plus entendre parler d'annulation.
D'où l'adaptation PEDAGOGIQUE des éducateurs envers leurs "mômes" ==> Fait essayer directement à l'arbitre... !!!

Mais c'est OBJECTIVEMENT un abus !! Si l'arbitre est bon et fait son VRAI TRAVAIL DE JUGEMENT, sans se replier derrière un article rédigé pour répondre à un contexte précis, ou à juste compter le nombre de fois que s'allume une lampe, on n'en serait pas là...


Quoi qu'il en soit, une routine est imposée maintenant par la CIA (Commission Internationale d'Arbitrage, pas les ricains avec leurs flingues ;) ) pour TESTER UNE POINTE.
à savoir:

1- regarder l'état des branchements du tireur devant et derrière
2- tester l'embase pour voir si elle n'est pas dévissée
3- appuyer UNE FOIS sur la pointe la main à plat.
et c'est tout !!

pas de:
je tords la lame pour voir si une masse se manifeste à la pliure
je teste une nouvelle fois car j'ai un doute...
quoi que se soit d'autre...


Au revoir donc l'arbitre chef d'orchestre et bonjour l'arbitre policier. Tendance très à la mode depuis des années... un bon arbitre a le POUVOIR !!! Il est bon car il donne beaucoup de cartons, il n'a plus besoin de JUGER vu qu'il est tout puissant et en plus on lui donne des vidéos pour confirmer que peut être il se trompe mais garde son POUVOIR de ne pas se déjuger... etc...


En résumé pour moi, avec ma vision des choses:

Un arbitre doit savoir pourquoi il fait les choses, pourquoi il donne CETTE décision là et pas une autre. connaitre le POURQUOI d'une règle écrite. D'où vient le cas particulier qui a existé une fois et à fait qu'on en a écrit une nouvelle règle. Un arbitre dois JUGER en prenant des risques (sortir un pied latéralement est différent que de sortir des deux pieds. Les règles ne sont pas les mêmes, encore faut-il faire l'effort de JUGER la différence et pas se réfugier sur un laconique "Vous êtes dehors... Pas de touche !"

N'est-ce pas Billy ? la bise ;)

Attention "les Gars", vous allez réveiller "L'expert" et on va repartir pour 4 pages de Tirades et de dissertations. Sans compter les « Prises de bec » avec Essling.

Bonjour a tous,
merci Jean-Michel pour la bonne description du test de l’épée.
Dans le 68-d "le tireur ne doit pas procéder à des modifications ou d’échanges de matériel" pour avoir le "droit" de demander la vérification de son arme.
Donc en cas de doute du tireur sur le fonctionnement de son arme, il est préférable de demander immédiatement a l'arbitre la vérification, cela évite toute ambiguïté.
mais si le tireur test son arme directement et que l'arbitre considéré qu'il n'y a pas de "modifications", celui-ci peut effectuer la vérification en suivant la procédure décrite par Jean-Michel.
A+

Oh mes bons pairs qu'en termes choisis ces choses-là sont dites
À écouter certains les arbitres seraient obtus bornés et incapables de comprendre la subtilité du règlement revu et interprété par la doxa des spécialistes.
Il est sûr que le pin pin lambda qui met un grand coup de pointe au sol et me tend son arme en disant avec un grand sourire j’ai un doute, va s’entendre dire « compte tenu de ce qui vient de se passer, vous pouvez changer d’arme, mais je n’annule pas la touche », même chose pour celui qui trifouille son arme en me tournant le dos
Par contre un tireur qui calmement appui sa pointe sur son pied voit qu’elle ne fonctionne pas et me tend son arme et dit « pouvez-vous vérifier le fonctionnement de mon arme » me verra enclin a lui donner satisfaction, par contre si l’arme allume comme le dit si bien Nidian pas d’annulation.

Que du très grand arbitre sur ce sujet, jusqu'à présent .
Jean Michel insiste sur le fait de taper avec le plat de la main. En effet trop souvent on voit des arbitres qui pressés de reprendre le match le font juste en appuyant avec le pouce car ils ont en main chrono plaquette et stylo qui les gênent dans l'accomplissement de leur vérification. Perso je tiens l’Épée d'une main et je tape avec le plat de l'autre main.

Certains feraient bien de lire et de retenir tout ce qui vient d'être expliqué dans les précédents messages...

Citation :
Et pourtant le t68 petit e dit : il n'est pas nécessaire ...que la défaillance constatée se répète à chaque coup , mais il faut qu'elle soit constatée sans aucun doute au moins une fois par l'arbitre .
Ça ne sous-entend pas que l'arbitre peut essayer plusieurs fois ? On ne peut pas demander 2 essais , et si un des 2 n'allume pas on annule la touche ?