J'ai vu dans un petit musée portugais une épée, à large lame, donnée pour être du XVIIe dont l'ensemble formant la garde (il existe sûrement un vocabulaire plus précis) peut coulisser sur environ un tiers de la lame. Ce dispositif permet d'agrandir la poignée de façon plutôt démesurée (une épée à 3, 4, voire 5 mains, qui sait ?) Quelqu'une aurait-il une idée précise de la raison d'être, voire de l'histoire, de cette mécanique intrigante ? Je dispose de deux photos (76 et 100 Ko) pour les amateurs.

Ah ouais ?
Si un historien pouvait m'aider ?... Moi, j'en ai une, elle fait tire-bouchon, décapsuleur, loupe, cure-dent, scie, pince à épiler. Je précise qu'il y a un poinçon dessus : un croix blanche sur un fond rouge.
Il paraît même qu'on aurait inventé à une époque récente une espèce d'épée pour chasser les mouches : une "scia"... quelque chose...

Oh mais quel esprit ! C'est dur sans parachute n'est-ce pas !?

As tu penser a envoyer ces photos a Maitre castanet, l'antiquaire de l'escrime ?
Sa boutique est proche de Paris : jeanne-elise d'antan.
Doit surement avoir un site ou lien internet qqpart...

As-tu eu de nouvelles infos sur cette arme ? je n'ai rien trouvé, mais je me suis amusé à me faire une arme aux caractéristiques semblable (garde mobile). Ce que je décrivait dans mon mail semble se vérifier, mais de là à l'utiliser en combat, c'est chaud !

Aucune nouvelle. Mais ton calembour est arrivé jusqu'à mes yeux. Je vais demander à un copain qui connait bien cette époque mais plutôt l'artillerie
[Edit] Enfin, s'il rentre un jour de vacances...

"Il est question, pour les duels, d'établir de petites gardes mobiles que l'on pourra fixer par un cran le long de la lame. Les témoins, selon l'offense, jugeront de la distance à laquelle elles devront se trouver éloignées de la pointe. L'honneur ne sera satisfait que lorsque le fer entrera jusqu'au cran fixé. Inutile de dire que la position ordinaire de la garde sera la dernière limite qui puisse donner satisfaction."
Emile Gautier (XIXème)

Intéressant, mais cette épée du XVIIe semblait plutôt destinée à la guerre.

Ceci-dit, j'imagine un code du duel fixant l'insulte publique à 20 cm, les circonstances atténuantes minorant la longueur de 5 cm, les aggravantes la majorant d'autant.

Quant à l'adultère, hmmm... Combien de fois mon fils ? On paye à l'acte ou on fait un forfait ?

Cette idée m'amuse beaucoup !