Re:
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Fait partie des meubles
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La formation... Un vaste sujet !
Je me souviens d'avoir discuté à bâtons rompus en 1986 avec le dtn de l'époque au sujet de la formation que nous avions reçu à Dinard. En substance, je lui disait qu'au niveau technique et pédagogique nous étions armés, mais qu'il manquait pas mal de choses pour en faire une véritable formation professionnelle, c'est à dire des gens aptes à se lancer dans la réalité des clubs. Le retour que j'ai eu à l'époque a été "Qu'est ce que c'est que ces petits c.. qui crachent sur leur formation sans rien y connaitre" ! J'ai fermé ma g... et je me suis mis au travail. Cependant je ne peux que redire aujourd'hui ce que je disais à ce moment. La seule différence c'est que l'on ne peut plus me taxer d'inexpérience. En ce qui concerne la formation technique et pédagogique, la base est bonne. On ne demande pas à la formation de base d'un BE d'être adaptée au haut niveau, mais d'être une base de connaissances solide permettant d'évoluer en comprenant ce que l'on fait. En revanche, cette base technique et pédagogique ne suffit pas. Le tronc commun donne des connaissances sur la physiologie, le cadre législatif, l'organisation du sport... C'est nécéssaire mais ça ne suffit pas à permettre à un jeune de répondre aux attentes du club. Si, dans une situation idéale, le club a de bons dirigeants, motivés et compétents, connaissant les "bonnes adresses" pour tirer des subventions, cela peut se passer très bien. En revanche, ce n'est pas toujours le cas. Et lorsque des dirigeants pleins de bonne volonté n'ont pas la compétence, vers qui vont-ils se tourner ? Vers le professionnel, cad vers le Maître d'Armes. En vrac, ce que je rajouterais à la formation ? - Management d'équipes - Conduite de réunions - Mise en place et conduite de projets - Communications (entre autre comment orchestrer une campagne de pub, comment élaborer des dossiers de présentation où de subventions, adaptation à différents langages, comme le scolaire, Jeunesse et sport ou le monde de l'animation) - Maîtrise de l'outil informatique (et pas seulement des logiciels fédéraux) - Notions de comptabilité pour former un trésorier Bref des notions diverses n'ayant pas grand chose à voir avec la technique de l'escrime mais indispensables à connaître si l'on veut développer un club aujourd'hui. Le principe est de dire : pour être élu, un dirigeant n'a pas à démontrer de compétence. S'il ne les a pas il se tournera vers son maître d'Armes. Celui-ci doit donc avoir la connaissance, au moins pour savoir où trouver l'information.
Date de publication : 10/02/2003 10:53
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Re:
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Accro
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Je ne suis pas tout a fait d'accord avec vous.
La place du Maître d'armes est dans la salle d'entrainement ou en compétition à former les escrimeurs. Un Maître d'armes n'est pas là pour faire la comptabilité d'une association, la paperasse, organiser les réunions ou autres.... Laissons chacun à leur place et fiaosn bien la part des choses entre le technique (Maîtres d'armes) et l'administratif (dirigeants des clubs). Par contre au niveau de l'ingénérie et de la conduite de projet, alors OUI et deux fois OUI, les Maîtres d'armes doivent être formés. En effet qui mieux que les techniciens pour monter et faire vivre le projet sportif d'une association. Pour former les dirigeanst, tous les CDOS et CROS le font auourd'hui.
Date de publication : 10/02/2003 14:04
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Re:
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Fait partie des meubles
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"La place du Maître d'armes est dans la salle d'entrainement ou en compétition à former les escrimeurs."
"Un Maître d'armes n'est pas là pour faire la comptabilité d'une association, la paperasse, organiser les réunions ou autres...." Je suis d'accord.... en théorie En pratique si c'est vrai dans des clubs bien structurés, c'est faux dans un certain nombre d'autres cas. J'ai connu une période (pas si lointaine) dans mon club où il ne restait que le président et moi pour diriger l'association. Le trésorier était aux abonnés absents, le comité directeur des noms sur le papier... Dans ce genre de circonstances quel est le choix du Maître d'Armes ? Rester et pallier les manques en éssayant de construire des jours meilleurs, rester "dans sa salle" en attendant que des dirigeants se mobilisent par génération spontanée où partir et laisser en plan 140 licenciés ? J'ai choisi la première solution, mais j'aurais aimé avoir certaines notions dans mon cursus de formation pour aider à la manoeuvre! Ce n'est qu'un exemple. Si j'introduit de telles notions dans une formation professionnelle c'est parce que je sais que la situation pratique d'un Maître d'Armes peut être très éloignée du modèle théorique. D'autre part s'il choisit la voie de travailleur indépendant, il aura bien besoin de notions de comptabilité et de paperasseries. Quant aux formations mises en place par Jeunesse et Sport je n'ai personnellement pas encore vu de bénévoles chez moi faire la démarche de les suivre. Manque de disponibilité, d'intérèt... Et on peut ajouter pas d'obligation de formation pour un bénévole. "Laissons chacun à leur place et fiaosn bien la part des choses entre le technique (Maîtres d'armes) et l'administratif (dirigeants des clubs)." Ben oui, dans le meilleur des mondes ça se passe comme ça. Mais si ce n'est pas le cas il faut le construire où partir.
Date de publication : 10/02/2003 16:06
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Re:
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Accro
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Ne pas confondre Jeunesse et Sport et les CDOS et CROS (alors oui, les Mâîtres d'armes ont besoin de formation ou recyclage s'ils ne connaissent pas la différence).
De plus, cela fait partie du travail du Maître d'armes que d'aider les dirigeants à recruter parmis les licenciés (adultes ou non, il n'est jamais trop tôt pour être bénévole) ou parmis les parents. Parfois, le MA est plus proche d'eux que les dirigeants. Il me parraitrait plus interressant de donner des notions de psychologie de groupe, gestion de publics difficiles, pédagogie, etc...
Date de publication : 10/02/2003 16:14
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Re:
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Fait partie des meubles
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"Ne pas confondre Jeunesse et Sport et les CDOS et CROS (alors oui, les Mâîtres d'armes ont besoin de formation ou recyclage s'ils ne connaissent pas la différence)."
Faute d'inattention je m'en excuse "De plus, cela fait partie du travail du Maître d'armes que d'aider les dirigeants à recruter parmis les licenciés (adultes ou non, il n'est jamais trop tôt pour être bénévole) ou parmis les parents." C'est bien ce dont je parle quand je dis construire. Mais il faut bien assurer dans l'intervalle! "Parfois, le MA est plus proche d'eux que les dirigeants" Non, souvent !
Date de publication : 10/02/2003 16:54
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Re:
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Accro
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Citation :
Je ne sais pas si tu es courant, mais il y a en France une crise du bénévolat. Lorsque nous pouvons travailler dans ces conditions, c'est le pied. Mais parfois, le MA doit suppléer aux dirigeants, lorsque ceux-cis n'ont pas le temps, pas envie, etc. Et nous ne pouvons pas jouer le "c'est pas mon boulot", le club n'est pas une administration, il faut que ça tourne ! En fait, sur le fond, je suis sûr que nous sommes d'accord. D'ailleurs, tes propositions en matière de formation rejoignent celles d'Odel, et je les partage. - Le management - La conduite des groupes - Le contact de manière générale Bref, la vie d'un club ! Nous ne pouvons pas raisonner en disant chacun à sa place. Les clubs qui fonctionnent sont souvent ceux dans lesquels on ne peut déceler où s'arrête le travail du bureau et où commence celui des maîtres. (Je ne parle pas des "usines", les gros clubs qui sont une exception à ce type de fonctionnement)
Date de publication : 10/02/2003 21:37
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Re:
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Habitué
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Juste une remarque : le BE, autrement appelé BEES est un diplôme d'éducateur sportif ( par définition, hein ? ).
Donc en gros, son détenteur est censé avoir été formé à l'enseignement d'une discipline sportive. A priori pas plus. Donc la formation reçue par les jeunes MA actuellement semble correspondre aux objectifs fixés par le ministère en matière de formations des éducateurs sportifs. Bon ceci dit, il est vrai que c'est à priori insuffisant pour gérer un club d'escrime. Mais à mon sens, former les jeunes à leur vie future en club en général c'est sortir du cadre du BEES. Pour tout ce qui est gestion administrative, ça ne me parait pas être du ressort du maître d'armes ( dans la théorie bien sûr ), à moins qu'il ait par ailleurs un diplôme de gestion du sport ou qqch comme ça...
Date de publication : 10/02/2003 22:11
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Re:
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Bavard
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j ai passer 10 mois au cnfe de chatenay pour apprendre du vent a 100 000 lieues de la realite que ce soit au niveau technique, pedagogique et vie du club
Date de publication : 10/02/2003 23:30
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Re: formation BE
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Habitué
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A la base, je suis issu du monde du scoutisme, j'ai meme été responsable national pendant quelques années (ah oui, il n'y a pas que des bénévoles dans le scoutisme !). Le minimum pour etre animateur permanent (=salarié), c'était le DEFA, avec tout son programme de gestion de projet, de dynamique de groupe, de législation, de gestion... Pour aller camper avec des momes dans les bois ? Oui et non... Oui parce qu'il ne faut quand même pas oublier ses racines et non, parce que le vrai problème, c'est pas de trouver des jeunes, c'est de leur trouver un encadrement (animation, gestion...) qui tienne la route et qui soit stable. Vous croyez que ca s'invente vous un bureau d'association ?
Alors oui, il faut passer par un rôle de soutien, d'aide, de formation. Quand c'est ton boulot, tu apprécies d'avoir un employeur qui ne change pas tous les 6 mois, quand il n'y a pas un trou pendant lequel tu ne dois pas assurer l'interim de tout pour que la structure se maintienne ! Le bureau d'un club d'escrime, il a la même tronche : t'as pas forcément des gens compétents et au mieux ils sont motivés. Alors t'as intéret a etre un peu gestionnaire d'équipe, un peu formateur, un peu comptable pour aider tout le monde a progresser pour pouvoir bosser dans des conditions correctes avec des gens qui vont tous aller dans le meme sens et qui sauront comment se depetrer de leur mission d'élu. Les bénévoles, tu ne les envoies pas si facilement que ca sur des formations extérieures : il y a plein de facteurs qui jouent contre (admettre qu'on ne sait pas, se remettre an cause...). Mais si a la base tu n'as pas ce minimum, je ne vois pas comment tu peux bosser sereinement et avoir un vrai role educatif avec des jeunes apres. Alors oui, il y a peut etre des manques dans la formation BE. En théorie non, parce que tout ce qu'il y a au dessus ce n'est pas son role, mais que malheureusement la situation n'est pas idyllique partout et qu'il faut bien avoir des bases pour y parvenir. T'as vu la place que ca prend dans le tronc commun, la création des statuts d'une association ? Tu crois qu'on les change tous les mois dans un club "normal" ? Il y a donc bien un souci quelque part...
Date de publication : 10/02/2003 23:31
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Re:
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Fait partie des meubles
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Les textes de base régissant le BE ont été fait à l'origine pour une activité d'appoint et leur adaptation au terrain laissé au contrôle des fédérations.
La FFE à ce moment là fonctionnait avec des Maîtres militaires ou des profs de gym pour lesquels le BE était une formation annexe. La formation est dans ce cas adaptée. Or depuis l'ENMA de Dinard le BE n'est plus une formation accessoire mais une formation professionnelle. Il faut donc intégrer à cette formation les éléments qui étaient appris par ailleur en les adaptant à la réalité du terrain. De façon que le jeune issu de l'école puisse ensuite en faire son activité principale. Il est sûr que dans ces conditions la formation en une année n'est plus possible, car à mon sens il faut garder une formation technique de qualité. Où alors mettre en place une exigeance supplémentaire aux conditions d'entrée à l'école, mais au vu de la crise des vocations cela me semble rédhibitoire. Au niveau fédéral c'est donc tout le système qui est à repenser afin de professionaliser l'encadrement : - La formation initiale - La formation continue (Faible actuellement) - Les moyens pour les clubs de se payer un encadrement compétent. - L'évolution des carrières Si j'en croie le compte rendu des dernières assises ces problèmes sont bien remontés. La première promo de Maîtres est sortie de Dinard en 1985, et rien n'a été fait jusqu'ici. Maintenant nous sommes face à une crise qui était prévisible et que certains dénoncent depuis longtemps. Il était évident qu'avec la disparition des Maîtres issus de l'armée les clubs ne pourraient plus compter sur un encadrement disposant de revenus de base (leur retraite de militaire) Avoir compté pendant des années sur les postes de Moniteurs Municipaux se révèle un leurre : les mairies préfèrent des gens multi - activités et ne sont pas intéressées par des spécialistes aussi bons fussent - ils. Quant à compter sur les clubs pour trouver un emploi complémentaire permettant de vivre, c'est un rève avec la conjoncture actuelle. Il y a certainement des exceptions, mais l'escrime ne peut pas compter sur ces exceptions pour fonctionner et se développer. D'autres fédérations ont déjà pris ce virage. Il serait intéressant de se pencher sur leurs solutions. Je sais par exemple que pour certaines il existe un cahier des charges pour les clubs préalable à l'embauche d'un cadre professionel. En conclusion, je dirais que l'attitude "on s'en fout, on a nos champions" qui prévalait et qui perdure encore aujourd'hui dans l'esprit de certains a été l'arbre qui cache la forêt. Avoir des champions, avoir une Maîtrise d'Armes réputée comme la meilleure au monde... Oui mais pour garder celà il faut aussi anticiper et préparer la relève. Aujourd'hui l'escrime française a encore une belle vitrine, mais les rayonnages dans le magasin tombent en ruine. Le fait pour la fédé de s'intéresser à ses clubs est un phénomène récent. Et on ne peut pas dire que l'aide que l'on peut attendre de la fédé soit conséquente. En gros chaque club se dem... Et j'irais jusqu'à dire que s'il veut se développer, un club doit ignorer le système et la dynamique fédérale et surtout son sacro-saint calendrier de compétition. Ce ne sont pas les champions qui attirent du monde dans les clubs. C'est l'ambiance, les valeurs véhiculées par l'escrime, la tradition (la mode est aux choses "à l'ancienne"). C'est bizarre, mon club a explosé depuis que j'ai mis un peu de distance avec la compétition ! Par contre, pour pouvoir véhiculer vraiment les valeurs de l'escrime, je me suis fait une formation personnelle sur l'histoire de notre discipline que je n'ai pas eu à l'école, mais qui me parait indispensable si l'on veut être crédible. Ce que l'on apprend à l'école c'est une liste de champions. L'escrime remonte au 16ème siècle et cette hérédité est aujourd'hui l'un des meilleurs arguments de vente !
Date de publication : 11/02/2003 10:44
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Re: formation
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Accro
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J'aimerais que ce forum ne soit pas un endroit pour cracher sur la formation puisque nous sommes tous d'accord pour dire qu'elle devrait être améliorée. Essayons plutôt de continuer à diagnostiquer le problème.
J'aimerais beaucoup savoir s'il y a sur ce forum un élève-maître de cette année, afin qu'il nous parle de l'ambiance générale à Châtenay, pour pouvoir comparer avec mon époque (1997-1998). J'aimerais par exemple savoir si chaque élève-maître a toujours son téléphone branché en ligne directe avec l'INSEP au cas où on l'appellerait pour un remplacement de dernière minute, comme c'était le cas il y a cinq ans et plus. Cela dit, je ne fustige pas les élèves-maîtres. D'abord parce que je m'inclus dans le lot des élèves-entraîneurs nationaux que nous étions, et surtout parce que le discours qu'on nous servait était le moteur de cette attitude mégalo. Je m'explique : quand on vous répète à longueur de temps que vous êtes "la vitrine de l'escrime française", quand on vous prend à part dans les couloirs en vous disant que vous êtes doués pour la leçon et vous devriez vous faire embaucher dans un gros club, quand on vous maintient dans une sorte d'ambiance paradoxale qui dit à la fois : "soyez responsable" et "obéissez" (c'est presque un double bind!), il n'est pas étonnant que ça monte à la tête, surtout quand on a 19 ans comme c'était mon cas. Bref, quelqu'un peut témoigner ? (en relisant mon message, je me rends compte que je crache à mon tour dans la soupe. J'essaie seulement de rendre compte d'une situation, mais soyez sûr que je ne règle aucun compte avec quiconque. Je raconte juste.)
Date de publication : 12/02/2003 01:12
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Re:
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Fait partie des meubles
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BesYuz je crois que ce fil reste dans la bonne direction et c'est super !
La formation est généralement le reflet de ce qu'un organisme veut pour son propre avenir. Si ce que tu dis est vrai alors : - Cela ne m'étonne qu'à moitié étant donné ce que je pense de l'attitude de nos dirigeants fédéraux. - Nous (notre profession, mais aussi l'escrime en général) sommes en grand péril ! Il serait intéressant d'avoir dans ce post des avis de dirigeants de club décrivant ce que concrètement ils attendent d'un BE1, et l'avis de collègues décrivant ce dont ils ont eu besoin dans leur évolution au sein d'un club. Il est sûr que la question de la formation est épineuse en terme de susceptibilité des uns et des autres, mais je crois que si nous voulons avancer il faut mettre un mouchoir sur lesdites susceptibilités et, comme BesYuz, se poser les vraies questions : QUELLE FORMATION ET DANS QUEL BUT ! Ce n'est pas "cracher dans la soupe" que de constater une inadéquation entre la manière dont on est formé et ce pourquoi on est employé ! D'après le compte-rendu des assise paru dans Escrime Magasine cette question transparaît, c'est donc que le problème commence à remonter !
Date de publication : 12/02/2003 08:18
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Re:
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Accro
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citation : "Il serait intéressant d'avoir dans ce post des avis de dirigeants de club décrivant ce que concrètement ils attendent d'un BE1".
Un dirigeant de club attend plusieurs choses d'un BE1 : - Organisation technique et création d'un projet sportif (prenant en compte les possibilités et les besoins), - Mise en place d'une dynamique et d'une cohérence dans l'évolution technique du club. - qu'il soit aussi bien en entraîneur (celui qui apprend et améliore), qu'un GO (Gentil Organisateur qui met l'ambiance dans le club). - la formation des escrimeurs (petits et grands), des arbitres, des futurs enseignants... Lorganisation administrative et financière doit être alissée aux dirigeants (bénévoles ou non) sur lesquels il doit avoir un avis technique à donner (les finances et le projet sportif sont très liés, l'administratif et l'organisation d'une saison aussi). De plus, pour plus de cohérence, un texte de la convention collective des métiers du sport, signé par les partenaires sociaux et paru au JO impose aux employeurs, depuis 2003, une cotisation destinée à la formation des bénévoles. Il serait interessant qu'une formation sur l'organisation des structures associatives sportives puisse voir le jour et regrouper dans des modules communs employeurs et salariés (ici MA), permettant peut-être une meilleur cohésion et compréhension commune.
Date de publication : 12/02/2003 11:22
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Re:
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De passage
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En tant que dirigeant de club, je suis entierement d'accord avec jungleville...
Le MA, quel que soit son brevet du monet qu'il en ait un, est le véritable animateur d'un club d'escrime, car les tireurs (exceptés quelques adultes) se reposent généralement sur lui en ce qui concerne tous les problèmes techniques et de materiel. C'est également lui qui est le plus à même de faire le relais entre les dirigeants et les adhérents qu'il voit plus souvent. D'où le point que j'ajouterai dans les qualités que l'on demande à un MA : une capacité de communication hors du commun.
Date de publication : 12/02/2003 11:45
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Re:
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Fait partie des meubles
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Tout à fait d'accord avec toi Maximus.
Cela dit, j'ai la chance, tout en étant Président de Club, d'être encore tireur en activité régulière. Je suis donc proche du terrain, des tireurs, et mon M.A. n'a pas vraiment à faire le lien dont tu parles. Par contre, là où il est irremplaçable, c'est le lien qu'il fait entre les jeunes tireurs et leurs parents. Ca lui permet d'orienter éventuellement son action et aussi de solliciter ces parents quand nous envisageons des manifestations, ce qui aide beaucoup pour la dynamique du Club. Oui, c'est vrai qu'un M.A. doit savoir communiquer.
Date de publication : 12/02/2003 12:03
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Re:
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Fait partie des meubles
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Entièrement d'accord avec vous.
Même si je persiste à dire qu'il doit avoir une idée de la paperasserie dans le concret du quotidien. Lorsque j'ai posté ce matin, j'ai oublié d'inviter deux acteurs à ce débat intéressant : - Les dirigeants fédéraux - Les responsables des associations de Maîtres d'Armes (AAF et FNMA) Il me semble que si nous voulons avancer concrètement leur avis et leur vision est indispensable. L'un des intérèts de ce forum est d'avoir l'outil permettant d'avoir des "assises de l'escrime" permanentes. Ce serait bien si tous les acteurs s'exprimaient !
Date de publication : 12/02/2003 12:31
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Re: CNFE ? y a quelqu'un ?
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Accro
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Je réitère mon appel de la page précédente, y a-t-il un élève-maître sur ce site ???
Au pire, un élève-maître de l'année dernière, histoire d'appréhender l'ambiance au CNFE vue de l'intérieur... "Les assises de l'escrime permanentes", belle utopie Odel, peut-être pas en fait, en tout cas, ça marche vraiment bien. Bravo!
Date de publication : 13/02/2003 23:23
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