Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Habitué
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Personne ne sait ?
Date de publication : 27/10/2008 16:33
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Anonymous
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Eh bien regarde ce qui se passe aujourd'hui.
C'est le programme. Ou alors il aurait un programme vachement bien en réserve qu'il n'aurait pas appliqué pendant son mandat? |
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Habitué
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je pense que le president actuel a un programme sur lequel il a été elu. Sa profession de foi a été faite avant son election, avec des objectifs, des moyens et des etapes.
D'ailleurs un certain P. BOISSE fait partie de son équipe, puisque elu au CD. Pour rappel, afin que vous n'ayez pas à chercher ce qui est deja sur le site, voici un article sur escrime info..(2005) https://www.escrime-info.com/modules/news/article.php?storyid=774 Frédéric Pietruszka, nous sommes à quelques semaines des élections fédérales auxquelles vous vous présentez. Pouvez-vous nous parler de votre programme ? Tout d’abord, je voudrais rappeler que ces élections ne constituent pas une ambition personnelle. Le sujet fondamental de l’échéance de mars est bel et bien le futur projet de développement de l’escrime. Le dossier numéro un, pour moi, est celui de la formation. En effet, nous pouvons raisonnablement compter sur une augmentation annuelle d’au moins 8 000 licenciés, et arriver, à terme, à dépasser les 100 000 adhérents. Mais, pour développer les structures nécessaires à cet accroissement et maintenir un bon niveau d’enseignement, nous devons impérativement former de nouveaux maîtres d’armes, au moins 80 chaque année. Il faut donc rapidement coordonner une réflexion avec l’ensemble des professionnels de l’escrime, notamment les maîtres d’armes et les présidents de clubs. Une des problématiques est de déterminer les solutions pour faire vivre et créer une dynamique professionnelle autour du métier de maître d’armes. Pour ce faire, je pense que les employeurs (les présidents de clubs) doivent se structurer pour pouvoir entamer un dialogue social avec les maîtres qui sont, eux, représentés, par exemple, par une organisation comme la FNMA. Il faut également dresser un constat important. Alors que nous organisons des compétitions de renom, alors même que nous remportons des médailles olympiques et mondiales, nous souffrons terriblement d’un manque de partenaires. Nous devons absolument y remédier, d’autant plus qu’il faut, à terme, réussir à s’autofinancer. Nous sommes trop dépendants des subventions ministérielles, ce qui nous fragilise. Il est nécessaire d’avoir une nouvelle approche globale de notre sport et cela sur plusieurs points. Si le haut niveau doit être toujours notre fer de lance, il ne constitue pas le seul axe de progression de l’escrime. L’escrime pour les 6-10 ans doit être redéfinie, être plus attractive. L’aspect ludique doit primer sur la technique. Il faut profiter de notre image culturelle (les trois mousquetaires, les mangas…) pour inciter les enfants à venir dans nos salles et à y rester. Il faut repenser la façon d’aborder l’escrime à cet âge en concevant une activité plus collective qu’individuelle. Le sport loisir doit aussi être davantage reconnu. Tous les pratiquants n’ont pas pour objectif la compétition, du moins pas les compétitions de « haut niveau ». Ne négligeons pas ces escrimeurs qui représentent un nombre croissant de licenciés. Enfin, il faut peut-être toucher les médias (et donc implicitement les sponsors) différemment en mettant en avant notre côté « multi-facettes ». En plus de nos épreuves qui fonctionnent très bien, nous pouvons créer (comme ce fut le cas par le passé) quelques évènements plus « classieux », avec des matchs de gala dans des lieux prestigieux, ce qui nous permettrait d’impliquer des partenaires de produits de luxe, par exemple. Ce programme n’est-il pas un peu utopique ? Ce programme est très ambitieux, mais repose sur une réelle réflexion bâtie à partir d’observations et d’analyses recensées auprès de tous les acteurs du monde de l’escrime ! Je pense sincèrement que nos objectifs sont raisonnés. Certes, il existe une part de rêve dans notre façon d’imaginer l’avenir de notre sport. Mais le rêve n’est-il pas un moteur ? Ne dit-on pas : « un homme qui ne rêve plus est un homme à moitié mort » ? N’est-ce pas la même chose pour une institution sportive ? Enfin, je voudrais ajouter que mon approche ne sera pas celle d’un simple gestionnaire de la Fédération. Je souhaite aller plus loin et adopter une attitude visionnaire de l’escrime au sein de l’ensemble du sport français. Que souhaiteriez-vous apporter comme changements sur le plan de l’organisation de la Fédération ? La direction d’une fédération sportive est constituée d’un binôme Président / DTN. C’est une condition sine qua non au bon fonctionnement de notre structure. Chacun doit conserver ses prérogatives tout en partageant ses points de vue. J’accorde toute ma confiance à Michel Sicard pour le poste de directeur technique et je crois pouvoir dire que la réciproque est vraie. La Fédération est composée d’élus et de salariés. Les deux sont importants, mais je pense qu’il est primordial que le travail des uns ne soit pas en opposition avec le travail des autres. Je souhaite que chacun soit responsabilisé, et se donne des objectifs à atteindre. Dans le milieu sportif, des divergences de points de vue peuvent exister, mais cela ne doit pas aboutir à des conflits ni à de l’animosité. Il faut pouvoir justifier de ses décisions sur des éléments concrets et non sur de l’affectif. Je crois qu’il faut faire preuve d’humilité. Chacun doit se mettre au travail, il n’y a pas de recette magique, l’expérience des uns et des autres doit être au service de l’essor de notre discipline. J’aime à dire que ma candidature repose sur quatre valeurs : la générosité, la solidarité, le respect et la confiance. Je souhaite qu’elles soient aussi les vecteurs de notre Fédération. Si Paris remporte l’organisation des Jeux olympiques de 2012, qu’envisagez-vous de mettre en place pour profiter de cette formidable chance pour le sport Français, et donc pour l’escrime ? En effet, les Jeux à Paris en 2012 représenteraient une chance magnifique pour le sport français. On peut très bien imaginer bâtir une maison de l’escrime, à l’image de ce qui existe déjà pour le judo. Une salle d’escrime permanente avec un siège pour la Fédération et, pourquoi pas, celui de la Ligue de Paris, pourraient voir le jour. Il faudra également savoir profiter de cet immense vecteur de communication. Certaines personnes affirment que le poste que vous occupez au sein de la société Adidas est incompatible avec la fonction de président de Fédération… Sur ce point, les choses sont très simples : l’article 18-3 des nouveaux statuts de la Fédération est très clair ! Il n’y a aucun problème d’inéligibilité. De plus, une commission composée en majorité de juristes surveille et valide le bon déroulement des élections. Elle sera également garante de ce qu’aucune incompatibilité n’existe entre la fonction de Président de la Fédération et le poste qu’occupe le futur élu. Il n’y a donc aucun souci à se faire à ce sujet. Au-delà de l’aspect juridique, il faut peut-être également se demander quel est réellement l’intérêt de chacun, et envisager les choses de manière plus pragmatique. Pour Adidas, l’escrime ne représente qu’un tout petit marché, qui, économiquement, ne pèse presque rien. Bien entendu, l’inverse n’est pas vrai, notre Fédération a besoin d’un partenaire comme Adidas.
Date de publication : 27/10/2008 22:13
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Habitué
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tiens, j'en remets une couche..
Quant aux debats entre les 2 principaux candidats dans les régions, qu'en est il ? Avez vous un retour des echanges et de la confrontation des idées ? https://www.escrime-info.com/modules/news/article.php?storyid=326 Nous vous proposons une lettre ouverte de Frédéric Pietruzka annonçant sa candidature à l'élection à la présidence de la Fédération Française d'Escrime. Présentation Enfant, Frédéric Pietruszka découvre l’escrime à Melun, au sein de son école primaire. Cette rencontre s’effectue par l’intermédiaire d’un maître d’armes on ne peut plus respectable, Maître Ernest Revenu. À l’âge de dix ans, le futur Champion olympique touche son premier fleuret. Rapidement, la passion se conjuguant au talent, il décroche à 16 ans sa sélection en équipe de France junior à l’occasion des Championnats du monde de South Bend en 1971. Deux ans plus tard, il remporte le titre à Buenos Aires, intégrant naturellement ensuite l’équipe senior. Les résultats s’enchaînent sur les chapeaux de roues : médaille de bronze aux mondiaux de Grenoble en 1974 alors qu’il n’est encore que junior, Champion du monde par équipes en 1975, et Champion olympique par équipes aux Jeux de Moscou en 1980. À l’échelon national, Frédéric Pietruszka, avec ou sans moustaches, empoche trois titres de Champion de France en individuel. Avant de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 30 ans, il se classe 4e en individuel aux JO de 1984, mais remporte toutefois une nouvelle médaille, de bronze cette fois, dans l’épreuve par équipes. C’est à son retour des États-Unis que Michel Jazy, athlète plusieurs fois Champion du monde, notamment sur 3000 m et en relais 4 x 1500 m dans les années 1960, lui propose d’entrer à ses côtés au service promotion d’Adidas. Fréderic Pietruszka quitte alors le lycée de Melun où il enseignait le français depuis quatre ans. Au fil des années, il gravit les échelons pour devenir en 1998 directeur du Marketing sportif au siège français de l’équipementier. Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence de la FFE ? Et surtout, quel serait votre programme si vous étiez élu ? Frédéric Pietruszka : À 50 ans bientôt, dont 25 consacrés à l’escrime, j’ai envie de revenir au plus près de ma passion pour ce sport. Je souhaite revivre d’une autre manière les moments forts que j’ai pu connaître en tant qu’athlète. Avec Philippe Boisse et Patrick Picot, nous avons la volonté de construire quelque chose ensemble. Nous pouvons le faire avec nos personnalités très différentes, car nous partageons une même passion. Ce que nous voulons, c’est défendre un projet. L’escrime tricolore enregistre de très bons résultats, la Fédération est bien considérée dans le paysage sportif français, mais, aujourd’hui, notre discipline manque de « développement ». Par exemple, l’un de nos objectifs est d’augmenter le nombre de licenciés pour atteindre, pourquoi pas, la barre des 100 000 d’ici huit à dix ans. Nous devons réétudier les pratiques. L’escrime a beaucoup évolué, la compétition n’est pas la seule voie que les clubs désirent exploiter. D’autres publics s’intéressent à l’escrime sans pour autant s’orienter vers la compétition. Il faut donc réfléchir aux pratiques et à leurs publics. L’escrime bénéficie d’une bonne image auprès du grand public, ce qui est important. Il faut profiter de cet atout pour intéresser davantage de monde, du baby escrime au loisir adulte. Pour ce faire, nous devons solidifier ce qui contribue à faire perdurer un sport : les clubs. Il est nécessaire d’étudier au plus près leur implantation géographique, et surtout de travailler à l’équilibre entre les différentes disciplines. Nous nous devons de préserver et d’harmoniser l’essor des trois armes. On ne peut créer de nouvelles salles d’armes sans augmenter le nombre d’enseignants. Il faut donc, dans le cadre d’une planification globale, créer un véritable marché de l’emploi des maîtres d’armes, et se pencher très rapidement sur une question essentielle : comment peut-on vivre, aujourd’hui, du métier de maître d’armes ? Trop peu d’enseignants y parviennent actuellement. Bien entendu, peu de clubs peuvent prendre intégralement en charge un salaire à temps complet. Il faut donc consolider les infrastructures territoriales afin que, là où les structures municipales existent, des scolaires puissent participer à l’activité escrime et ainsi compléter les sources de revenu du maître d’armes. Il faut également réfléchir à ce qui a été la clef de voûte de l’escrime française : la formation de ses cadres. Il y a quelques années, on pouvait se prévaloir d’être des modèles en termes de formation. Je pense que cela n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. La formation des maîtres d’armes doit à présent intégrer les nouvelles pratiques, dont le loisir. Autre cheval de bataille primordial : « marketer » l’escrime. Ma expérience professionnelle m’a appris que, pour se développer, un sport doit être en mesure de se vendre. Nous disposons d’atouts pour faire parler de nous : un sport spectaculaire, des équipes de France performantes, des compétitions de très haut niveau sur le territoire, une vie régionale et locale très dynamique. Pourtant, nous rencontrons d’énormes difficultés pour nous vendre auprès des annonceurs et des médias. Il faut impérativement structurer « notre offre », afin d’intéresser des partenaires économiques. Lorsque des partenaires économiques arrivent, les médias ne sont pas très loin. En ce qui concerne le fonctionnement interne de la Fédération, il est important de se demander comment faire cohabiter des personnes qui partagent une même passion mais pas tout à fait les mêmes intérêts : les élus bénévoles, les cadres techniques et les salariés. Je crois qu’il est essentiel de bien fixer les prérogatives des uns et des autres et de faire en sorte que ceux qui sont extérieurs au monde de l’escrime (médias, partenaires, grand public) puissent s’y retrouver, c’est-à-dire savoir à qui s’adresser au sein de la Fédération. Il faut se structurer davantage, et, surtout, que chacune des compétences des personnes issues du milieu de l’escrime soit utilisée à bon escient. Plutôt que d’agir individuellement, il faut regrouper ces compétences différentes sous des objectifs communs et une vision globale. Si on souhaite que des gens passionnés progressent dans une même direction, il faut partager des valeurs simples, comme la générosité, savoir donner sans compter, être solidaires et éviter de se diviser. Deux autres valeurs nous semblent essentielles : le respect et la confiance, indispensables pour construire quelque chose ensemble. Juste un exemple en ce qui concerne le haut niveau : il faut procurer davantage de sérénité à nos champions en programmant avec eux l’après-carrière sportive grâce à des formations. Il faut également savoir observer ce qui se pratique dans d’autres disciplines ; les aspects positifs comme négatifs d’ailleurs. En termes de développement justement, comment ne pas se référer au judo et à ses 600 000 licenciés, ou encore au badminton, qui est passé de 8 000 à 90 000 licenciés en 20 ans ? Si vous êtes élu, comment allez-vous conjuguer votre emploi du temps professionnel et celui de Président de Fédération ? Et n’y aurait-il pas incompatibilité entre cette fonction et votre responsabilité chez Adidas, partenaire économique de la Fédération Française d’Escrime ? Frédéric Pietruszka : La gestion du temps est en effet une question très importante. J’ai négocié avec ma direction la possibilité de bénéficier, dès après les Jeux olympiques d’Athènes, de trois après-midi par semaine pendant lesquels je pourrai me consacrer exclusivement à la Fédération. Ma fonction chez Adidas sera davantage une fonction de conseil en interne, notamment à destination des jeunes qui intègrent l’entreprise, mais aussi de conseiller auprès de la Direction générale. Je serai moins sollicité par des travaux de management et disposerai donc d’un peu plus de liberté. Concernant le fait que j’occuperais des fonctions au sein d’une Fédération soutenue par la société qui m’emploie, la solution est d’établir un moratoire qui permettrait d’éviter tout conflit d’intérêt entre les deux organismes. [Précision importante du webmaster : Escrime-info souhaite donner la parole à tous les candidats à cette élection (Frédéric Pietruszka étant le seul à s'être déclaré jusqu'à maintenant), et ne prendra pas position en faveur de l'un ou l'autre des candidats. D'une manière générale, nous diffusons tout message pouvant informer nos lecteurs !]
Date de publication : 27/10/2008 22:29
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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De passage
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Le programme n'est autre que "Pari 2012" présenté en 2004 dans le cadre de la candidature de Frédéric Pietruszka.
Une plaquette actualisé de ce programme a du reste été diffusée pour information via les Ligues et les Comités Départementaux.
Date de publication : 27/10/2008 23:02
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Dort sur place
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Alors là, il est beau le discours...
Mais malheureusement, je n'ai pas vu grand chose de tout ça se réaliser. Dommage!
Date de publication : 28/10/2008 09:09
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Bavard
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Je suis sur le cul quand je lis que F.P. parle de respect de solidarite et surtout de confiance.
Moi je dis qu'il est méprisant, arriviste.
Date de publication : 28/10/2008 11:56
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Fait partie des meubles
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Il avait pourtant provoqué une grande vague d' espoir il y a 4 ans..... les cocus comptez vous !
Date de publication : 28/10/2008 16:46
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L' ordre établi ne l' est jamais que par les ordres donnés par ceux qui ont ordonné de l' établir.Pierre Dac.
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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De passage
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Je lis les différents forums sur l'élection à la présidence de la FFE et je suis bien triste de tous ces commentaires...
Avec nos 60000 licenciés,nous sommes un petit sport et nous trouvons le moyen de scier la branche sur laquelle nous sommes assis en regardant de façon négative la dernière olympiade. Il est vrai que les français ont la critique facile et c'est toujours plus aisé de démonter que de monter quelque chose. Mon constat personnel est que nous pratiquons un sport merveilleux , riche d'une véritable histoire dans le sens littéral comme au sens cinématographique ou sportif. Je trouve que l'escrime n'a jamais autant évolué dans ses pratiques que depuis 4 ans et c'est réellement dans l'air du temps au point de devenir vital pour notre sport. En effet, ayant qq relations bien placées dans d'autres disciplines, l'ouverture des pratiques vers un public plus large est essentiel du point de vue financier et devient vital pour de nombreuses fédérations. Badminton, Tir, Cyclisme, Athlè, Tennis de table, Canoe , Gym.... sont autant de sports qui ont plus de licenciés que nous. Et alors? me direz vous. et bien eux, ils ont l'indépendance financière de fonctionnement et les subventions viennent en plus du budget propre. Ces fédérations sont plus solides que la FFE car elles ont budget de fonctionnement consolidé par les licences et pourtant elles ont moins de résultats que nous et peut être une moins bonne image médiatique. L'objecif 100000 licenciés n'est donc pas du marketing mais simplement une anticipation des futurs baissent programmées des enveloppes de subventions de l'état. Regardez bien autour de vous, certains clubs fusionnent pour des raisons sportives mais avant tout pour des raisons financières et cela ne va pas aller en s'arrangeant. Les pouvoirs publics vont commencer à se désinvestir auprès des clubs du fait du resserement des budgets de l'état (voir l'absorption des DDJS dans les services préfectoraux et la disparition programmée des conseils généraux). L'urgence du moment de l'escrime est plutot à se serrer les coudes qu'à démonter l'autre car il n'a pas fait si ou ça... Je ne défend pas F.P. ni P.B., mais j'ai vraiment le sentiment que les deux sont complémentaires. Ils ont chacun une histoire, une façon de mener les choses et même si ils peuvent paraître opposées et ils sont à mon avis parfaitement complémentaires. Dirigeant sportif depuis une quinzaine d'année, j'ai vu évoluer notre sport mais aussi les levées de boucliers dès qu'une modification allait à l'encontre des intérêts de certains. Le seul enseignement que j'ai pu tirer de ces quelques années et que la seule véritée est dans ce que nous réalisons au niveau local et la récompense est dans le sourire de nos licenciés. Je sais qu'il faut déplacer des montagnes pour changer certaines choses du fait de l'inertie du système et des gens. Vous tapez à bras raccourci sur F.P. car il n'a pas fait si ou pas fait ça, mais qu'avez vous donc fait pour que les choses avancent??? Prenez le temps de vous remémorer la situation de votre club en juin 2004 et comparez à ce qu'il est devenu aujourd'hui. Même si F.P. n'a pas changé radicalement les choses, de nouvelles ont été initiées et elles ont eu un impact grâce à vous qui avez pris des intiatives. Continuez à vous faire plaisir en tapant sur F.P. mais dans 4 ans vous ferez de même quelque soit le Président élu car lui aussi n'aura pas mis en place certaines choses, il en aura réussit d'autres et vous manifesterez encore de la désapprobation... P.B. et F.P. se respectent mais ne peuvent pas travailler ensemble. Deux listes seront présentées et rajeunir le CD de la FFE ne pourra qu'être une bonne chose. Mais quelque soit les élus, la tache qui les attend sera immense tant l'immobilisme de certains bloquent le système. Je ne souhaite qu'une chose c'est que l'escrime sorte vainqueur et là nous referons les comptes en 2012...
Date de publication : 28/10/2008 18:36
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Fait partie des meubles
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Citation :
HULO75 a écrit: Depuis 4 ans (on avait même commencé largement avant !), nous, les gens de terrain - que nous soyons tireurs, parents de tireurs, responsables de clubs, de CD, de Ligues ou Maîtres d'Armes (et j'en oublie) - nous avons fait ce que nous devions faire au jour le jour, au regard de la passion qui est la nôtre pour le sport que nous aimons. Et si la vie fédérale est ce qu'elle est, c'est aussi parce que nous nous sommes retroussés les manches. Alors qu'avons nous fait pour que les choses avancent ? Eh bien ça : nous les avons faites vivre, au ras des pâquerettes et au quotidien. Et si nous n'avions pas fait ça, la fédération ne serait... rien. Alors maintenant, dans la mesure où, en règle très générale, nos "gouvernants" ne se soucient que modérèment (je suis gentil, là) des difficultés que nous rencontrons dans la gestion de nos petites affaires locales, il ne faut pas s'étonner que, lorsque l'occasion se présente (et elle se présente tout particulièrement aujourd'hui pour les raisons que l'on sait), nous soyons portés - plus que d'ordinaire peut-être - à faire entendre nos voix (voire notre ressentiment ou notre colère, suivant le genre d'expérience qu'il nous a été donné de vivre dans nos clubs ou sur les pistes). Alors ne soit pas triste, Hulo75, tous ces "commentaires" ont un sens et une vertu : il s'agit moins, au fond, de faire élire tel ou tel que de faire d'ores et déjà savoir à celui qui sera élu (parce que si une chose est sûre, c'est bien qu'il y en aura un !) dans quel sens nous entendons qu'il corrige la direction du bateau. Voudrais-tu que la "campagne électorale" et les débats qui l'entourent ne soient que l'occasion de s'échanger politesses, compliments et bouquets de roses ? Es-tu certain que ça ferait bien davantage avancer les choses ? Qu'on pousse une petite "gueulante" tous les 4 ans, après tout, c'est bien normal. Et même - tiens ! - peut-être que si on en poussait une un petit peu plus souvent, ça ne ferait pas de mal...
Date de publication : 28/10/2008 22:18
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Fait partie des meubles
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C' est sympa, Markovitch tu m' as évité de répondre , en effet , j' aurais dit a peu près la même chose.
Date de publication : 28/10/2008 23:09
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L' ordre établi ne l' est jamais que par les ordres donnés par ceux qui ont ordonné de l' établir.Pierre Dac.
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Modérateur
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Citation :
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Date de publication : 28/10/2008 23:46
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Morne en son noir veston, noeud pap' en bois au cou
On dirait du destin la froide sentinelle D'après Victor Hugo - La légende des siècles |
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Dort sur place
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Alors là, tout à fait d'accord: c'est maintenant ou jamais qu'il faut se faire entendre.
Parce que, à subir toutes les décisions successives et à faire avec, quoi qu'il arrive , je pense que nous avons acquis le droit de donner notre opinion pour montrer dans quelle direction il faut aller car sinon je ne donne pas cher de l'avenir de l'escrime en voyant les montagnes à soulever au quotidien pour faire tourner la machine!
Date de publication : 29/10/2008 08:32
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Re: Frédéric Pietruszka candidat à la présidence FFE
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Bavard
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MARKO +1
OUI , HULO , donner son avis ses idées ,en permanence , poser des questions ( même C.....)pas que tous les 4 ans , certains trouvent aussi cela inutile digne de chieurs .eh bien NON!! Il n'y a de pensée unique que seuls qq1 possèdent et que les autres se doivent de suivre le petit doigt sur la couture du pantalon .NON! Là on peut voir qui est à l'écoute de tous et tient compte !!!
Date de publication : 29/10/2008 08:48
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