https://www.stagescrime.com/
Connexion
Nom d'utilisateur :

Mot de passe :



Connexion sécurisée

Mot de passe oublié?

Inscrivez-vous!
Menu principal
Qui est en ligne
225 utilisateur(s) en ligne (1utilisateur(s) en ligne sur Articles)

Membres: 0
Invités : 225

plus...
Infos du site
Webmaster
Vincent
Vincent
Co-Webmaster
marion
marion
 
Reportages
sarah
sarah
 
Actu, ...
Vincent
Vincent
vTROTTA
vTROTTA
 
Modérateurs
sebv
sebv
 
flo-
flo-
 
matthieu
matthieu
 
Agecanonix
Agecanonix
 
Calendrier
flo-
flo-
 

Traduction

Google Bablefish

Traduction d'un article italien sur le syndrome de surentraînement

Posté par FanFan13 sur 02-04-2006 23:15:41 (6506 lectures) Articles du même auteur
je vous transmets la traduction d'un article écrit par:

d'Antonio Fiore, Médecin Fédéral et Président de la Commission Médicale de la FIS (fédération italienne d’escrime)
et par le docteur Alessandro Pagliaccia, médecin responsable de l'équipe d'Épée

concernant une pathologie connexe à l'activité sportive, dont l’incidence est en train d'augmenter depuis ces dernières années.

>>> Le texte original <<<

traduction :
Ceux qui fréquentent les milieux sportifs, auront entendu parlé, au moins une fois, d'une pathologie qui touche les athlètes: le "Syndrome d'Overtraining", en français "syndrome de sur-entraînement"

Il a été montré, au travers études effectuées sur athlètes de différentes disciplines sportives, comment le corps humain peut atteindre un "point de cassure", à cause d'une méthode d'entraînement exagérée, capable donc de provoquer une réponse inadéquate à un stress de la part de l'organisme.
Ce dernier, va donc au-delà des propres capacités d'adaptation, et ceci se révèle dans un déséquilibre neuro-hormonal au niveau hypothalamique, (axe hypothalamus - hypophyse - et glandes surrénales ), avec une altération du rapport entraînement / récupération.

Le syndrome de sur-entraînement est provoqué par un entraînement trop prolongé et intense, ou par des compétitions particulièrement longues et stressantes, et il est mis en évidence, soit par une réduction de la performance sportive, soit par un tableau symptomatique complexe.
La récupération de l'athlète peut nécessiter de quelques semaines à plusieurs mois.
L’erreur qui est souvent commise est celle de confondre cette vraie pathologie proprement sportive avec un état moins grave, le surmenage ou "Over reaching", qui consiste en une accumulation de stress, caractérisée par une brève réduction des performances, un symptomatologie moins grave que le sur-entraînement et une récupération plus brève, pouvant demander entre quelques jours à quelques semaines.

Tâchons de comprendre ce qui se passe dans notre organisme, du point de vue physiologique, pendant un entraînement effectué avec régularité, et à une intensité adaptée :

a), il y a altérations micro-structurelles sur le muscle et des modifications biochimiques et hormonales réversibles, (phase catabolique ou de dépense)
b ) il y a une amorce de stimulation pour la synthèse des protéines cellulaires, qui refaçonnent les structures musculaires endommagées, (phase anabolique ou d'acquisition)

Tout ceci représente donc la "charge interne" de l'entraînement qui est déterminée par le déroulement d'un travail musculaire donc: la "charge externe."
À chaque charge externe, donc, correspond une charge interne déterminée, entendue comme l'ensemble des adaptations provoquées dans l'organisme.
La surcompensation, terme qui indique la conséquence finale de ces adaptations physiologiques, est un indice de croissance et de bonne réponse musculaire : elle représente l'objectif de l'entraînement.
L'entraînement optimal dérive donc de la juste modulation de 3 facteurs:

1) l'intensité
2) le volume ou quantité
3) le temps de récupération, ce dernier élément est fondamental pour ne pas aller dangereusement au-delà de la surcompensation.

Dans le cas où par contre on excède, et donc la charge extérieure dépasse le seuil de surcompensation, qu’est-ce ce qui se passe ?
La réponse consiste dans un fort stress, et il est transféré principalement par deux mécanismes :

a) activation du système nerveux sympathique et de la part médullaire des glandes surrénales, avec libération de catécholamine (adrénaline) noradrénaline,
b) activation du système endocrinien et en particulier de la partie corticale des glandes surrénales, avec libération conséquente de corticostéroïdes.

Nous pouvons dire en conséquence qu'entrent en jeu trois des principales glandes de notre organisme, qui jouent un rôle fondamental dans la capacité d’adaptation : l'hypothalamus, l'hypophyse et les glandes surrénales.
Sans trop approfondir, en risquant d’entrer dans une dissertation étroitement scientifique, nous pouvons dire que la stimulation de ces glandes détermine la production d'autant d'hormones, comme l'aldostérone, l'adrénaline, le noradrénaline, le testostérone et surtout le cortisol.
Chacune d’entres elles joue un rôle fondamental pendant l'activité physique de l'athlète et surtout dans la chaîne causale du Syndrome de surentraînement: l'aldostérone est responsable des valeurs pressoir altérés et de la plus grande concentration d'urée, les catécholamine sont responsables d'une fréquence cardiaque plus haute au repos, et finalement le rapport testostérone/cortisol, augmente au service de ce dernier, il est responsable d'une diminution de l’indice de performance en toutes les activités physiques (activité sexuelle comprise).

C’est vraiment l'altération du rapport testostérone/cortisol qui est la clé pour expliquer comment on atteint "l’effondrement psychophysique" de l'athlète qui a parfois recourt aux substances dopantes pour faire bouger l'aiguille de la balance au bénéfice d'une récupération rapide.

Le cortisol, produit par notre organisme suite à un fort stress psychophysique, a une double fonction :
a) il active les récepteurs des adipeux et augmente le lypolise des lipoprotéines dans l'adipocyte même, c'est-à-dire influence considérablement la synthèse et le dépôt, (surtout dans la zone abdominale et entre les viscères) des acides gras (action directe);
b) augmente la gluconéogenèse qui provoque l’hyperglycémie et l’hyper insuline, et par conséquence une accumulation de graisses, généralement par la destruction du tissu musculaire (action indirecte).

La croissance musculaire se produit grâce à un processus dynamique de synthèse et dégradation des protéines, pour ce, il faut donc faire en sorte d'augmenter la vitesse de la synthèse protéique, action anabolique, et/ou diminuer le catabolisme.
Le cortisol est la principale hormone responsable de la dégradation protéique et, donc, pour obtenir des progrès tangibles dans la croissance des muscles et dans l'augmentation de la force, il est indispensable que le niveau de cette hormone dans l'organisme ne s’élèvent pas exagérément.
Les stéroïdes anabolisants et les médicaments anti-catabolisant, tout en ayant une série d'effets extrêmement toxiques pour l'organisme, sont malheureusement utilisés inconsidérément comme dopant de part leur capacité de s'opposer aux effets du cortisol ou carrément d’en inhiber "l'increzione".(?)

Le diagnostic de syndrome de surentraînement peut être établit au moyen de tests d'évaluation fonctionnels qui reproduisent les gestes athlétiques, ainsi que des examens de laboratoire qui ananlysent les différents paramètres biologiques.
Un diagnostic précoce du syndrome de surentraînement est très difficile, et l’unique thérapie connue consiste en un repos fonctionnel.
Cependant, ce soin, est généralement considéré par l'athlète comme une "condamnation" et non comme une nécessité inévitable : il est donc fondamental d’effectuer une prévention précoce efficace.
Sous le profil préventif on ne peut faire abstraction:

soit d'une collaboration étroite entre le préparateur physique, le spécialiste en médecine du sport et l'athlète;
soit d'une modulation appropriée des rapports entre le volume, l’intensité de l'entraînement et temps de récupération (personnalisation de l'entraînement);
soit d'une évaluation périodique clinico- fonctionnelle de l’état psychophysique de l'athlète; soit de la réalisation de tests spécifiques fais pour évaluer la performance de l'athlète.

L'incidence réelle du Syndrome de surentraînement n'est pas encore très reconnue: cependant, durant les 20 dernières années le nombre d’athlètes qui a été touché a considérablement augmenté.

Ce nombre est destiné à augmenter ultérieurement, vu s'intensification des stages saisonniers dictés par les intérêts économiques que le sport promulgue.
Il est donc nécessaire d’intensifier la recherche afin de garantir un diagnostic précoce et, surtout, afin de savoir accepter les limites fonctionnelles de chaque individu : un athlète reste toujours un être humain, et doit être considéré comme tel.

Finalement, ce rôle fondamental est assumé par le spécialiste en médecine du sport, dans le contexte général du processus d'entraînement.

Trop souvent on voit dans le monde du sport l'illustration essentielle du médecin en tant que « solution clé » "d’ urgence": une personne, donc, à interpeller uniquement en cas de maladie ou d'accident, et à mettre de côté à peine la guérison obtenue.

En réalité, le spécialiste en Médecine du Sport est un professionnel du sport à part entière, formé à une préparation qui lui permet d'interagir de manière efficace avec tous les acteurs de référence à l'athlète, qui dans le cas spécifique de l'escrimeur, peuvent être selon les occasions : le Maître d’arme, le directeur technique national, l'entraîneur de l'équipe nationale, le kiné, le psychologue...

Il incombe au médecin sportif le devoir, d'un côté, de défendre la santé de celui qui pratique une activité physique, et de l'autre, celui de mettre à disposition du technicien sa propre compétence scientifique au sujet de l'évaluation des processus d'entraînement et de leurs effets sur l'athlète, jusqu’à la mise au point de plan de travail, à la planification de l'activité au cours des années.

Dans une vision moderne du sport, en effet, il est impossible de penser une activité complexe comme la préparation d'un athlète, sans tenir compte, ou vraiment en ignorant totalement, les éléments fondamentaux qui sont à la base de l'équilibre biologique de l'individu, ainsi que de ses caractéristiques cliniques spécifiques, métaboliques et morpho-fonctionnelles.

Note: Antonio Fiore, spécialiste en Médicine du Sport et en Orthopédie, travaille avec le FIS depuis 1989.
Il est professeur de "Méthodologie de l'entraînement sportif" à l'École de spécialisation en Médecine du Sport de l'Université de Médecine « La sapienza » de Rome.
Alessandro Pagliaccia, romain, est spécialiste en Médecine du Sport, et collabore avec la FIS depuis quelques années. Excellent traumatologue, après avoir travaillé durant trois ans avec l'équipe nationale de sabre, il est le médecin officiel depuis cette saison de l'équipe nationale d'épée. Il est particulièrement expert dans le champ délicat de l'antidopage

http://www.schermaonline.com/scherma/ ... News&file=article&sid=593

"pour contribuer à une bonne prise en charge des sportifs, et à la transmission des savoirs au delà des frontières, j'ai tenté cette traduction, et demande pardon d'avance auprès des puristes des sciences médicales, n'étant pas une experte en ce domaine, mais pour vous faire partager ce fond qui m'a semblé interessant"
FanFan
Format imprimable Envoyer cet article à un ami Créer un fichier PDF à partir de cet article
Les commentaires sont la propriété de leur auteur. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Discussion
FanFan13
Publié: 02-04-2006 23:32  
Accro
Joint: 01-02-2004
De: 13
Commentaires: 233
 autre lien
http://www.fencersworld.net/index.php ... Forum&file=viewtopic&t=16

toujours dans la même idée de faire circuler les connaissances!
Escrime-Info : Mentions légales